Kenya : Le régulateur télécoms demande à Raila Odinga d’arrêter ses attaques publiques contre Safaricom
mercredi 27 septembre 2017
Dans un communiqué, l’Autorité des Communications du Kenya (CAK) a demandé à Raila Odinga, le candidat malheureux de l’alliance de l’opposition, la National Super Alliance (NASA), à l’élection présidentielle du 8 août dernier finalement annulée pour irrégularités, d’arrêter ses attaques publiques contre l’opérateur de téléphonie mobile Safaricom. Au cours de sa rencontre avec la presse le 26 septembre 2017, l’homme politique kényan a accusé le leader du marché télécoms national d’avoir participé au vol de la victoire qui lui était destinée.
Raila Odinga a déclaré hier que Safaricom était sous contrat avec la Commission indépendante des élections et des frontières (IEBC) pour lui transmettre les résultats des élections collectés dans les bureaux de vote grâce aux kits intégrés de gestion des élections au Kenya (Kiems). Il a souligné que le désordre dans « les élections kényanes était des actes délibérés de conspiration ». Il envisage porter plainte contre Vodafone, maison-mère de Safaricom.
Pour Francis Wangusi, le directeur général de la CAK, les propos du leader de l’opposition kényane sont de nature à nuire aux gains réalisés dans l’industrie locale des TIC et Télécoms et à effrayer les investisseurs. Après avoir conseillé au candidat de se rapprocher de la police s’il croit que Safaricom a une responsabilité dans sa défaite, il a affirmé que l’Autorité estime que les TIC peuvent aider dans le processus électoral du Kenya, tout comme sa valeur a été prouvée dans le secteur bancaire, commercial, éducatif, sanitaire, agricole et administratif.
(Source : Agence Ecofin, 27 septembre 2017)