Bien avant que le journal le quotidien ne révèle l’implication de Karim Wade au sein de Maroc Télécom, le fils Wade voulait déboulonner Sentel et s’octroyer avec ses amis marocains la dite licence. Nous sommes le 12 octobre le gouvernement du Sénégal annonce qu’il va dépouiller Sentel de son permis de fonctionnement de mobilophone. Dans un rapport court, le gouvernement a allégué que la compagnie n’avait pas respecté ses engagements et qu’il allait refaire un avis d’appel d’offres international.
Sentel qui est une filiale de cellulaire international Luxembourg basé de Millicom, s’est vu attribué le deuxième permis mobile du pays après une offre internationale en juillet 1998, sous le gouvernement du Président Abdou Diouf.
Dans une conférence de presse 16 octobre avait allégué que Sentel n’avait pas payé ses redevanceset n’a pas resepcter ses engagements, en termes d’assurance et communication d’information financière.
La compagnie a dit qu’elle a arrangé tous les honoraires de permis et investi plus de 2% de ses investissements dans le R&d comme indiqué dans le contrat. La compagnie a ajouté que Sentel a davantage satisfait la qualité du service exigée par le contrat« et a régulièrement transmis à l’Etat « l’information financière et technique » requise.
Il semble que la décision de retrait du permis de Sentel a été prise directement par le cabinet du Président, sans aucune consultation de l’organisme de normalisation. « Nous avons été très étonnés, puisque nous n’avons rien entendu au sujet d’une décision par le Governement concernant Sentel », a dit Cheikh Tidiane Ndiongue du DERPT du ministère de culture et communication. Le chef d’Etat, Wade d’Abdoulaye, a dit plusieurs fois que le Sénégal avait été escroqué dans cette affaire, citant les sommes que le Maroc et la Mauritanie avaient obtenu pour des permis de mobilophone. Selon le ministre de communication, la décision du gouvernement est basée sur le gouvernement »doctrine" pour sauvegarder les intérêts du pays. Il a dit que la manière avec laquelle SONATEL a obtenu son permis de mobilophone relèverait de l’examen minutieux aussi bien.
Mais derrière cet argument du gouvernement, à l’époque se cachait le jeu de Karim Wade qui défendait les intérêts de Maroc Télécom. Par la suite, un arrangement a été trouvé entre l’Etat et Sentel. Et la société pour être dans les bonnes grâces présidentielles est devenue depuis lors sponsor de la fille de Wade, Sindjély.
Sources : Lettre du Continent et Balancing Act
(Confidentiel, 9 mars 2005)