Jumia confie ses affaires institutionnelles en Afrique à Juliet Anammah, remplacée à la tête de la filiale nigériane par Massimiliano Spalazzi, un autre ancien de la maison.
Juliet Anammah est désormais le visage de toutes les activités externes non commerciales de Jumia sur le Continent. CEO de Jumia Nigeria depuis 2015, elle vient d’être nommée présidente de la filiale et responsable des affaires institutionnelles du groupe en Afrique.
A Lagos, elle est remplacée par Massimiliano Spalazzi qui dirigeait depuis cinq ans Jumia Emerging Countries, une filiale regroupant les activités de la startup d’e-commerce en Tunisie, en Algérie, au Ghana, au Sénégal, au Cameroun, en Ouganda et en Tanzanie. Exerçant également an qualité de vice-président de la Marketplace de Jumia, il conservera ce poste.
Avec cette nouvelle organisation, Jumia espère renforcer son positionnement « pour être la meilleure du secteur », d’après les mots, en conférence de presse, de son co-fondateur Jérémy Hodara rapporte la presse nigériane. « Jumia s’engage à s’améliorer continuellement afin de satisfaire nos clients et d’explorer le potentiel du commerce électronique. Nous sommes là pour rester », a-t-il déclaré.
2019 aura été une année très difficile pour la startup qui, en marge de sa spectaculaire entrée en bourse à New York, s’est retrouvée au cœur d’une vive polémique sur son africanité. Pire, ses piètres performances commerciales ont conduit à la fermeture de plusieurs activités, notamment au Rwanda, au Cameroun et en Tanzanie. Sans évoquer les différents scandales de malversations démentis par le groupe.
Aujourd’hui plus que jamais, Jumia a besoin de se refaire une image dans les milieux d’affaires. Telle sera la lourde mission de Juliet Anammah, une de ses fidèles, d’ailleurs très mise en avant lord de l’IPO du groupe en avril 2019.
(Source : La Tribune Afrique, 27 janvier 2020)