Cela faisait un bon moment que je n’avais pas participé à une formation sur le blogging avec ma famille. Je le dis car j’étais avec mes confrères. Bref, n’allons pas chercher loin. Ce qui est important ici est le “comment” de la formation.
Vous savez, dans mon pays, le Sénégal, (vous pouvez le localiser avec google maps), l’élection présidentielle approche et comme le savent déjà certains d’entre vous, un président de la république sera élu. Abdoulaye Wade, actuellement au commande, veut toujours rester au pouvoir et, Benno Sigigil senegaal, la coalition de l’opposition est « morte ». Elle n’a pas pu trouver un consensus pour le choix d’un candidat unique. Cela risque de changer la donne, , mais bon, c’était juste une parenthèse.
Revenons à la formation. Déjà, j’ai trouvé un public très restreint (pour ne pas dire une salle presque vide.). Le géant du moteur de recherche nous a embarqués dans son bateau à la découverte de ses outils tout en nous exhortant à bien les mettre en pratique. J’ai été surpris de voir que dans la salle la majeure partie des journalistes était des analphabètes du 21e siècle. Heureusement pour eux, j’avais oublié de me connecter dans mon Talk.
Qui a un blog ou un compte Gmail ?
Personne ne lève la main à part ma modeste personne. L’animatrice de l’atelier Doroty en est restée bouche bée et fait alors appel à Tidiane Dème, le jeune responsable de Google en Afrique francophone. Prenant la parole, Tidiane n’a pas hésité à aller droit au but. « Vous n’existez pas sur la toile. Ce n’est pas normal que des étrangers parlent plus que vous sur internet du Sénégal » dit-il d’une voix désolée. Selon lui, les journalistes ne s’expriment pas assez sur la toile. « Aujourd’hui, peu de journalistes sénégalais disposent d’un blog alors que ce sont eux qui maîtrisent mieux l’écriture et qui travaillent avec la donne informationnelle » se désole Tidiane. A quoi sert blogger. ?
Pendant ce temps, je suis resté assis la tête baissée. Je ne pouvais pas rester sans rien faire. il fallait sonner l’alerte. Bref, je décide alors de m’exprimer en faisant appel à Twitter et à Google+ pour « dénoncer » ces journalistes archaïques.
Youtube : Deuxième sujet auquel j’ai assisté
Même constat, aucun besoin de comparaitre, ils n’ont pas de chaine Youtube pour collecter des contenus vidéo. Là également c’est la totale, Tidiane est donc obligé d’expliquer le business qu’il y a sur cette plateforme. Moi, de mon côté, j’ai voulu faire comprendre aux journalistes une chose : ne jamais minimiser une petite vidéo filmée par votre téléphone portable ou appareil et postée sur youtube. Cela peut vous générer de l’argent et on connait la suite. Demandez a Adsense si je mens.
Je ne suis pas là aussi pour critiquer, mais je veux juste partager le peu que je connais dans cet univers de la blogosphère. Si je fais une erreur, alors corrigez moi et partageons mon papier dans googledocs.
Pour le prouver il suffit de faire des recherches sur les journalistes les plus connus ou bien se rendre dans une rédaction et parler de blogs. Vous n’aurez aucune information à ce sujet. Par contre, parler plutôt de politique et vous verrez. Mettez-moi Moderator, sinon je risque de dire des bêtises.
Donc, je pense qu’il reste encore beaucoup de choses à faire dans le secteur en ce qui concerne la presse. Si on veut vraiment être libre chers journalistes, exprimez-vous sur la toile et donnez-vous une vie sur internet. Les journalistes sénégalais (pas tous je précise bien) doivent savoir qu’aujourd’hui sans la toile, vous n’existerez que dans vos rédactions. Bref, une petite photo de famille pour terminer en beauté la formation. Je vous laisse découvrir la suite dans mon album Picasa.
Ps : Ce petit billet est un concours lance par Google Sénégal a l’intention des journalistes. c’est pourquoi j’ai utilise les outils de Google
(Source : Sénégal Médias, 9 décembre 2011)