Organisé par le ministre de la Communication et de l’Economie numérique, le concours national « Jiggen-ci Tic » [1] a été clôturé hier à l’Institut supérieur de management (Ism) par la finale des 10 meilleures porteuses de projets. Au total, sur 67 projets présentés cette année, seuls 10 ont été retenus. Ces lauréates qui viennent de Dakar, Thiès et Ziguinchor, a expliqué Bitilokho Ndiaye, conseillère technique au ministère de la Communication, ont présenté des projets d’innovation parlant de progrès sociaux, économiques, environnementaux... A l’arrivée, le 1er prix est revenu à « Sama carnet » de l’université de Thiès, le deuxième à « Sama Rv » de l’Esp et le troisième prix à « Sante jiggen gni ».
Présidant la cérémonie de clôture, le directeur de cabinet du ministre de la Communication et de l’Economie numérique, Mamadou Dramé, a souligné que le concours « Jiggen ci Tic » s’est donné pour ambition de favoriser le développement des applications de transformation, la construction des industries des Tic en Afrique et le développement de contenus locaux africains ainsi que la promotion du partenariat public-privé. Selon Mamadou Dramé, des consultations avec les Etats africains ont montré que les investissements dans les Technologies de l’information et de la communication présentaient le taux de rentabilité le plus élevé au monde et que notre continent était un marché insuffisamment exploité... « Pour que l’Afrique puisse conduire son propre programme de croissance des Tic, il est nécessaire de tirer profit de la créativité de la jeunesse qui constitue l’avenir du continent », a-t-il avancé.
Fort du succès de ce concours au niveau national, M. Dramé a annoncé que le ministère de la Communication examinera la possibilité d’organiser un concours régional « Jiggen ci Tic » en 2015 en Afrique. En même temps qu’il permet de réduire le gap pour ce qui est de l’inégalité des sexes dans l’accès aux Technologies de l’information et de la communication (Tic), ce concours, a avancé Mme Ndiaye, a pour objectif de travailler pour la création d’une masse critique de jeunes femmes entrepreneurs. Ces dernières pourront accompagner de façon significative le développement du secteur de l’économie numérique, mais également d’autres secteurs du pays.
Pour sa part, le directeur de l’Ism, Amadou Diaw, a souligné qu’il n’est pas envisageable d’avancer dans l’école du futur sans l’intégration des Tic dans notre système d’enseignement.
(Source : Le Soleil, 22 juin 2014)
[1] Femmes et Tic