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Jeunesse et Internet : quand les réseaux sociaux participent à la dégradation des mœurs au Sénégal

mardi 14 janvier 2020

L’utilisation tendancieuse des réseaux sociaux chez les jeunes au Sénégal inquiète de plus en plus la population. Avec cette explosion signifiante des médias sociaux, les jeunes considèrent souvent ces plateformes comme un lieu public pour divulguer des contenus indésirables, voire même obscènes. Ainsi, cet espace virtuel est devenu l’agora de cette couche sociale addictive aux innovations technologiques. Cette situation très accablante participe à la dégradation des mœurs et incite les jeunes à promouvoir la médiocrité dans les plateformes de communications. Alors, qui sont les responsables de cette situation ? Quelles sont les raisons qui expliquent cette situation ? Comment les réseaux sociaux participent-ils à la dégradation des bonnes mœurs au Sénégal ? À travers cet article, nous essayerons de répondre à ces questions qui inquiètent de plus en plus les sénégalais.

Le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication continue d’impacter tous les secteurs de la vie. L’utilisation de l’internet devient de plus en incontournable pour la société. Ainsi, depuis quelque temps, nous constatons que le nombre d’internautes dans le monde a connu une évolution significative. Au Sénégal, cette évolution se justifie par des chiffres plus ou moins alarmants. Sur une population de 16.52 millions d’habitants, 10 millions sont des internautes et 3.5millions sont actifs sur les réseaux sociaux [1].

Quelles sont les raisons qui expliquent cette situation ?

Cette situation qui devient de plus en plus inquiétante pour la société est d’une part due à l’utilisation des réseaux sociaux. Cet espace virtuel de communication est devenu le point de ralliement de milliers de Sénégalais particulièrement les jeunes. Depuis l’explosion de ces nouveaux outils de communication dans le monde, surtout avec la libération de Facebook en 2004, l’utilisation des réseaux sociaux est devenue de la mode chez les jeunes. La multiplication incessante de ces plateformes occasionne des choix divers et variés pour les utilisateurs. Ainsi, s’il en existe des dizaines de réseaux sociaux dans le monde, les plus utilisés au Sénégal sont entre autres Facebook, Whatsapp, Snapchat, LinkedIn, Twitter et récemment Tik Tok. Si chacun d’entre eux a sa particularité, leur point commun réside dans le fait que l’utilisateur du réseau fournit ses données personnelles de manière volontaire ou involontaire. Dès lors, le fonctionnement des médias sociaux engendre des conséquences néfastes particulièrement chez les jeunes qui sont devenus de plus en plus addictifs. Parmi les multiples impacts que peuvent occasionner ces outils de communication numérique, la déperdition des valeurs sociales est la plus illustrative au Sénégal.

Quelles sont les raisons qui expliquent cette situation ?

Cette situation qui devient de plus en plus inquiétante pour la société est d’une part due à l’utilisation des réseaux sociaux. Cet espace virtuel de communication est devenu le point de ralliement de milliers de Sénégalais particulièrement les jeunes. Depuis l’explosion de ces nouveaux outils de communication dans le monde, surtout avec la libération de Facebook en 2004, l’utilisation des réseaux sociaux est devenue de la mode chez les jeunes. La multiplication incessante de ces plateformes occasionne des choix divers et variés pour les utilisateurs. Ainsi, s’il en existe des dizaines de réseaux sociaux dans le monde, les plus utilisés au Sénégal sont entre autres Facebook, Whatsapp, Snapchat, LinkedIn, Twitter et récemment Tik Tok. Si chacun d’entre eux a sa particularité, leur point commun réside dans le fait que l’utilisateur du réseau fournit ses données personnelles de manière volontaire ou involontaire. Dès lors, le fonctionnement des médias sociaux engendre des conséquences néfastes particulièrement chez les jeunes qui sont devenus de plus en plus addictifs. Parmi les multiples impacts que peuvent occasionner ces outils de communication numérique, la déperdition des valeurs sociales est la plus illustrative au Sénégal.

Assane Sy, Cyberjuriste-Consultant SAYTU.SA

(Source : Senenews, 14 janvier 2020)

[1] We are social, Digital Rapport 2019/Sénégal

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INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

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