Pour « célébrer les femmes africaines qui changent le monde grâce au digital », la seconde édition de la Journée de la femme digitale (JFD Africa), se déroulera le 2 juillet 2020 autour de la question du rôle crucial du numérique face aux grands enjeux mondiaux.
Le rapport des femmes à la science, les femmes et la technologie, les clés d’une croissance économique durable et équitable mais aussi l’écosystème technologique rwandais seront au menu des discussions.
Lesquelles se feront entre plusieurs directrices d’entreprises, organisations mondiales et entrepreneures. Il sera possible de suivre les échanges mais aussi le récital de Patricia Essong une artiste camerounaise via les réseaux sociaux et le site internet de l’organisation.
Les promoteurs sont convaincus que la femme apporte une pierre importante à la construction de la transformation de l’économie du continent et qu’il faut lui faire confiance pour dépasser la crise économique.
« Les femmes, avec leur capacité d’innovation et d’adaptation, ont cette aptitude à jouer le rôle de transformateur », affirme Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de la Francophonie et marraine de cette édition.
Louise Mushikiwabo regrette que des inégalités de genre subsistent, malgré les opportunités croissantes qu’offrent le secteur du numérique, empêchant les femmes de profiter pleinement de ses possibilités et de contribuer à son essor.
Avec un forum comme celui qu’elle parraine, l’occasion est idéale pour « rappeler haut et fort que l’avenir du numérique passe par les femmes », a déclaré Boutheina Guermazi, directrice du développement numérique à la Banque Mondiale
Cette dernière y voit aussi le moyen de combler « le fossé numérique qui prive plus de 300 millions de femmes d’accès à l’internet dans les pays à revenu faible ». Mais également d’élargir l’accès aux métiers du numérique en investissant dans la formation des jeunes filles.
Aurore Bonny
(Source : CIO Mag, 14 juin 2020)