Le Point-Africa (.africa) est donc le nouveau nom de domaine géographique de premier niveau (gTLD) pour la promotion des affaires, des peuples et de la culture de l’Afrique sur l’Internet. D’après l’Union africaine, ce nom de domaine disponible au grand public depuis le 04 juillet 2017 ajoute de la valeur dans l’univers des noms de domaine de l’Internet et est considéré comme un mot reconnaissable qui met l’accent sur l’identité africaine et capture l’essence de la communauté africaine.
Ce nom de domaine fournira à l’Afrique des possibilités accrues pour établir la présence des marques et institutions sur Internet. « On s’attend à ce que les institutions africaines, les petites et moyennes entreprises bénéficient grandement du Point-Africa, car elles prospèreront au-delà de leurs marchés locaux pour envahir le marché régional et continental. Plus ces acteurs utiliseront le Point-Africa, plus ils favoriseront une communauté diversifiée et dynamique dans l’espace numérique africain et réaliseront le potentiel d’Internet comme plate-forme pour la croissance économique », explique-t-on du côté de l’Union africaine.
En tant que premier registre parrainé en exploitation en Afrique et, par conséquent, répondant aux besoins spécifiques de ses communautés, le .africa deviendra un outil et un symbole de l’intégration du continent. « L’Afrique dans un seul espace » est la devise du .africa.
Le succès du .africa, apprend-on auprès de l’UA, dépendra en grande partie de la façon dont les gouvernements africains et les entreprises utiliseront ce nom de domaine. D’où l’importance pour les gouvernements et entreprises de réserver (et protéger) rapidement les noms ayant une signification économique, culturelle, sociale et religieuse, d’autant plus que l’enregistrement est désormais officiellement disponible au public depuis le 03 juillet 2017.
Pour un réel succès du .africa, la CUA, la ZACR ainsi que les organes de l’UA devraient s’engager à effectuer des grandes campagnes de marketing et de promotion visant à amener les acteurs africains à utiliser le .africa. Parce que, jusqu’à présent, seules les marques internationales s’y ruent. Ce qui devrait être l’inverse. Car, plus le .africa sera utilisé, plus les revenus sont générés pour l’UA et son partenaire, plus les financements seront disponibles à l’UA pour accompagner les projets TIC de l’Afrique.
(Source : TIC Mag, 10 juillet 2017)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000