Intelligence artificielle : le premier centre africain installé au Rwanda
mardi 12 novembre 2019
SHAKA AI, est la première entreprise sous-traitante de compétences en intelligence artificielle en Afrique abritée depuis quelques jours par la ville de Kigali au Rwanda. Ses promoteurs, veulent en faire une aubaine pour les projets africains et ceux d’ailleurs.
Le partenariat entre 2 entreprises canadiennes et une société rwandaise, respectivement, le Consortium des Professionnels Africains de l’informatique (CPAI), Vileo Ventures et Solve IT Africa, a officiellement présenté son fruit le 31 octobre dernier à Kigali. A en croire ses créateurs, ce nouvel espace d’expertise en IA va fournir des ressources adéquates pour la réalisation des projets de ce domaine dans le monde.
« Nous donnons la possibilité aux africains de bénéficier d’un transfert de connaissances dans la Deep Tech » a expliqué Chanel Gisage, président de ce centre à CIO Mag. D’après lui, la particularité de cet écosystème réside dans sa capacité à accompagner les projets d’une clientèle basée en Amérique et au Canada. Il y voit une confiance et de la reconnaissance en « un niveau élevé des compétences en Afrique et au Rwanda en particulier ».
« Il se consacre à la construction d’un environnement africain d’intelligence artificielle où de nouvelles carrières sont créées jour après jour au Rwanda où se situe son siège social. Il s’accompagne d’un objectif évident d’étendre ses opérations sur tout le continent africain » a complété Joseph Semafara CEO de Solve IT et Vice-président des opérations de SHAKA AI
Le nouvel espace technologique envisage d’accueillir à terme 200 consultants à Kigali et à travers l’Afrique. Est aussi prévue, la formation de plusieurs centaines d’ingénieurs en IA dans un centre d’innovation dont l’ouverture se fera l’année prochaine.
Selon Semafara, « l’une des raisons principales de l’existence de ce foyer digital est la création de solutions globales aux problèmes existants via l’intelligence artificielle et les capacités humaines de l’Afrique ».
Il est aussi question d’après Chanel, de faire d’en faire une source d’emplois pour la jeune population africaine. D’après, Mody-Oury Barry Vice-président livraison de service du centre, les porteurs de projets pourront désormais bénéficier d’une expertise de qualité à la fine pointe de l’innovation pour accompagner leur transformation numérique.
Aurore Bonny
(Source : CIO Mag, 12 novembre 2019)