Intégration des Tic dans l’enseignement des sciences et des mathématiques : 33 enseignants en formation à la Fastef
jeudi 2 septembre 2010
L’Université virtuelle africaine (Uva) en collaboration avec la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (Fastef) de l’Ucad forment 33 enseignants dans l’intégration des Technologies de l’information et de la Communication (Tic) en sciences et maths.
La formation qui se déroule au Centre de ressources de la Fastef comprend, dans sa première phase, un renforcement des compétences de base en Tic avec 10 jours en présentiel afin d’offrir, dit l’assesseur et responsable de la formation, Mamadi Biaye, des « rudiments sur l’ordinateur et l’Internet ». La deuxième phase qui porte sur l’intégration des Tic dans l’enseignement des sciences (Biologie, Physique-Chimie et Sciences de la vie et de la terre) et des mathématiques, elle se fait en présentiel (3 jours) et à distance pendant un mois, explique Mamadi Biaye. Déjà, dans cette phase pilote, 33 enseignants bénéficient de cette formation. « A la fin des cours, l’apprenant recevra un certificat co-accrédité par l’Uva et la Fastef », indique le directeur régional de l’Uva, Sidiki Traoré, affirmant que chaque apprenant s’inscrit dans un seul module de sa spécialisation : Intégration des Tic dans l’enseignement et l’apprentissage des Mathématiques ; Intégration des Tic dans l’enseignement et l’apprentissage de la Biologie et Intégration des Tic dans l’enseignement et l’apprentissage en Sciences Physique et de la Chimie.
Sidiki Traoré rappelle que ce programme s’inscrit dans le projet de soutien multinational financé par la Banque africaine de développement (Bad) qui a 3 composantes que sont la formation des enseignants, les centres multimédia et le programme de renforcement des capacités (Preca). Le projet s’adresse aux enseignants, formateurs, éducateurs et gestionnaires du système. L’objectif étant d’améliorer les compétences des enseignants à pouvoir utiliser les Tic dans leurs méthodes quotidiennes d’enseignement afin de moderniser les pratiques d’enseignement et d’apprentissage et d’améliorer ainsi la qualité comme la gestion administrative de l’école, l’intégration régionale et la mobilité des enseignants (le programme étant offert dans 12 universités de 10 pays africains). « L’Uva a aidé à concevoir le projet. 73 modules ont été ainsi créés. C’est le plus gros projet que l’Uva ait pu concevoir », ajoute le Dr. Traoré.
D. Mané
(Source : Le Soleil, 2 septembre 2010)