Importance des données dans le développement : Facebook et le Cres ouvrent le débat en Afrique
lundi 2 juillet 2018
L’atelier « Future of Value of Data », qui vient de se tenir à Dakar, se propose de susciter une conversation significative en matière de données ainsi que leur rôle et valeur en Afrique.
Facebook et Futur Agenda, qui ont co-organisé l’atelier « Future of Value of Data », en collaboration avec le Consortium pour la recherche économique et sociale (Cres) ont un objectif clair : susciter une conversation significative en matière de données ainsi que sur leur rôle et valeur en Afrique, plus particulièrement au Sénégal. « En rassemblant différents acteurs locaux, y compris les décideurs, législateurs, académiciens et représentants du secteur privé, l’atelier visait à créer un dialogue ouvert et avisé, avec un focus particulier sur la façon dont les données évoluent et pourquoi et comment leur valeur peuvent changer des vies », indique un communiqué reçu, hier, à notre rédaction. Le document informe que les participants ont également exploré, au cours de l’événement, les questions relatives à la collecte, à l’utilisation, à l’importance et au rôle des données en matière de développement. « Il est impératif que des économies telles que celles du Sénégal participent à la réflexion sur l’importance des données et à l’impact qu’elles peuvent avoir sur la société, en favorisant une rentabilité sociale et économique », déclare le représentant de Facebook. Les échanges autour de l’utilisation des données, leurs potentialités et les risques de violation ont permis aux participants de se familiariser avec un discours et un environnement communs pour comprendre les données, spécifiquement en Afrique, tout en conduisant à une connaissance plus approfondie des diverses possibilités et réalités que celles-ci représentent et de leur utilité pour la société.
Cette occasion a également été saisie par le directeur exécutif du Cres, Pr. Abdoulaye Diagne, pour souligner « l’urgence qu’il y a à repenser la question des données en sortant du persistant paradigme conflictuel, mais en privilégiant des approches consensuelles qui garantissent les droits et libertés de tout un chacun ». Dans ledit document, Pr. Diagne est formel : « les données, à travers l’information qui en constitue la particule élémentaire, sont la semence des progrès de demain ».
A. Diallo
(Source : Le Soleil, 2 juillet 2018)