Le commerce électronique est promis à un bel avenir en Afrique, mais de sérieuses menaces planent encore et inquiètent les spécialistes. C’est en substance ce que suggère l’administrateur général de Gainde 2000. Prenant part au panel de haut niveau organisé à Nairobi par l’African Performance Institute (API) et présidé par le ministre sénégalais du commerce, Ibrahima Nour Eddine Diagne (photo) a pointé la concentration du marché autour des géants de la Tech. Mais, à l’en croire, les obstacles à l’épanouissement du e-commerce ne s’arrêtent pas là puisque les avancées technologiques rapides et l’imperfection de la réglementation ne devraient pas arranger les choses.
Pour une anticipation des obstacles
Face à cette situation, il conviendrait d’agir au lieu d’attendre que le ciel nous tombe sur la tête. Pour ce faire, Alioune Sarr, en charge du secteur au Sénégal, a préconisé la mise en place dans chaque pays d’une E-commerce Academy pour renforcer les compétences ainsi que la création d’un E-commerce Factory pour concentrer toutes les capacités, informations et compétences en un « lieu unique de sorte à appuyer les entrepreneurs, mais aussi à protéger les consommateurs ». Oui, de l’avis du ministre sénégalais du commerce, il urge de réagir donc, pour anticiper les problèmes qui se posent aux professionnels.
Insister sur la régulation
De son côté, la directrice exécutive du Centre pour le commerce international a appelé les gouvernements à mettre l’accent sur trois piliers que sont une régulation adéquate, la promotion de l’entrepreneuriat et la création d’un dialogue public privé. Arancha Gonzales a aussi fait part de sa volonté de voir l’innovation encouragée dans tous les Etats désireux de jouer un rôle décisif dans le domaine du e-commerce. La directrice de l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD), pour sa part, a axé son intervention sur la nécessité pour les Etats de veiller à la sécurité, la facilitation et la collecte des revenus dans le dessein de faciliter l’activité devenue mondiale aujourd’hui.
Elimane
(Source : CIO Mag, 17 décembre 2018)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000