IT : Engie décroche l’exploitation du datacenter d’Orange en Afrique de l’Ouest jusqu’en 2024
lundi 20 mai 2019
Orange cherchait depuis quelques temps à qui confier l’exploitation et la maintenance de son datacenter ouest-africain basé en Côte d’Ivoire. C’est désormais chose faite. Le troisième acteur mondial de l’énergie, Engie, vient de décrocher le contrat de cinq ans.
C’est à Engie que revient l’exploitation et la maintenance du datacenter du Groupement Orange Services (GSO), la filiale africaine du géant français des télécoms, spécialiste des services IT, annonce le troisième opérateur mondial de l’énergie par voie de communiqué ce lundi 20 mai. Le contrat ainsi signé prend effet à compter de juin prochain et s’étendra sur cinq ans, soit jusqu’en 2024.
Ce contrat témoigne de la volonté de ENGIE d’accélérer son développement dans les services énergétiques en Afrique de l’Ouest et Centrale et devenir l’un des leaders des services d’efficacité énergétique, d’installation et de maintenance en Afrique », a déclaré Engie.
Erigée sur 1 450 m2 dont 420 m2 de salle informatique sur la Zone franche de Grand-Bassam, une ville balnéaire située à 40 Km d’Abidjan, le datacenter d’Orange en service depuis 2016 est l’un des plus importants de la sous-région ouest-africaine. D’une puissance électrique de 1,3 MW, et une conception orientée vers la fiabilisation, et l’optimisation énergétique du stockage de données, cette infrastructure IT de dernière génération héberge les plateformes de services des filiales du groupe Orange de la zone Middle East Africa (MEA), mais représente aussi un espace de coworking pour des clients Entreprises de la sous-région.
Considéré par ailleurs comme l’un des rares datacenters d’Afrique de l’Ouest répondant aux normes de la classification tier IV, il dispose, à cet effet, « des redondances visant à assurer la continuité du service en toute circonstance », selon la même source. A noter que son efficacité lui a déjà valu, au « Datacloud congress » 2017 à Monaco, le prix du meilleur datacenter d’Afrique.
(Source : La Tribune Afrique, 20 mai 2019)