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ICANN 42 : Pari réussi pour l’organisation et la participation, quid du suivi des décisions ?

lundi 31 octobre 2011

Editorial

Après Le Caire (mars 2000), Accra (mars 2002), Carthage (octobre 2003), Cape Town (décembre 2004), Marrakech (juin 2006), Le Caire (novembre 2008) et Nairobi (mars 2010), Dakar a vibré à l’heure d’Internet pendant une dizaine de jours avec l’organisation de la 42ème réunion d’ICANN du 23 au 28 octobre 2011 précédée par une table ronde ministérielle des ministres africains en charge des technologies de l’information et de la communication du 19 au 21 octobre 2011. Ces deux manifestations se sont déroulées sur fond d’une forte mobilisation des acteurs de la communauté sénégalaise des TIC bénéficiant du soutien des autorités publiques et d’une remarquable couverture médiatique assurée notamment par le quotidien national « Le Soleil ». Au delà de la légitime satisfaction que peuvent éprouver le Sénégal et l’Afrique d’avoir vu cette importante réunion internationale se dérouler dans de bonnes conditions, un examen attentif des questions abordées amène à en tirer un bilan pour le moins mitigé. En effet, comme l’ont constaté d’emblée les ministres africains en charge des TIC, six ans après le Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) et malgré les nombreuses et pertinentes résolutions figurant dans l’Agenda de Tunis, l’Afrique occupe toujours une position marginale en matière de développement de la Société de l’information qu’il s’agisse de la connectivité entre l’Afrique et le reste du monde, entre pays africains comme à l’intérieur de ces pays, d’accessibilité, d’adaptabilité, de diversité et d’abordabilité des produits et services TIC, de la présence de contenus africains sur Internet, de l’utilisation et de l’appropriation des TIC par les citoyens, de la fracture numérique de genre ou encore de la gouvernance de l’Internet. S’agissant de ce dernier point, un simple coup d’œil au « Board of Directors » d’ICANN révèle que la grande majorité de ceux-ci sont des occidentaux, les femmes et les représentants du reste du globe y occupant la portion congrue, bien loin de ce que devrait être une représentation équitable du monde dans toute sa diversité. Comment ne pas s’alarmer, par exemple, du fait que l’Afrique ne possède toujours que trois représentants sur les vingt que compte le Conseil d’administration d’ICANN ? Certes, à cette occasion le Sénégal s’est vu attribuer une copie du serveur-racine du DNS de l’Internet mais il faut rappeler qu’il n’en existe que trois pour l’ensemble du continent africain, les deux autres se trouvant à Johannesbourg (Afrique du Sud) et à Nairobi (Kenya), alors qu’il en existe trois (Rome, Milan et Turin) pour un pays comme l’Italie ! Autre question pour laquelle aucune réponse pleinement satisfaisante n’a été donnée, celle de la gestion du nom de domaine « .africa », et ses déclinaisons linguistiques que sont le « .afrique » et le « .afriquia », qui ne devrait pas être laissée au plus offrant au risque de générer une situation équivalente à celle qui prévalait dans les années 90 où des noms de domaine de pays africains (ccTLD) étaient gérés par des personnes morales, voire physiques, étrangères à l’Afrique. La prise en compte adéquate des questions qui interpellent spécifiquement le continent africain passe notamment par la création d’un bureau Afrique de l’ICANN en lieu et place de leur prise en charge par des structures et des personnes éloignées des réalités africaines. De même, la transition de la norme d’adressage IPV4 à IPV6 reste à l’ordre du jour bien que l’ICANN avait décidé, en 2009 à Mexico, de privilégier l’Afrique lors de l’attribution des derniers blocs d’adresses disponibles, mais à ce niveau la balle est dans le camp des pays africains. En effet, si l’Afrique reste en marge de la gouvernance de l’Internet, elle ne brille guère par la mise en œuvre des décisions qui lui permettraient de peser de tout son poids sur la scène internationale. En matière de TIC, comme dans d’autres domaines, les pays africains, les commissions économiques régionales (CER) et l’Union africaine (UA) sont gravement atteint par cette maladie chronique qu’est la « résolutionite », ce mal consistant à adopter en toutes circonstances, en tous lieux et sur tous les sujets des résolutions et autres recommandations qui restent lettres mortes. Qui se souvient aujourd’hui des recommandations faites dans le cadre d’action pour l’édification d’une infrastructure africaine de l’information et la communication proposé par le rapport relatif à l’Initiative société africaine à l’ère de l’information (AISI) ? Dès lors, il est grand temps que nos gouvernements passe des résolutions à l’action.

Olivier Sagna
Secrétaire général d’OSIRIS

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