Le nouveau bureau de la multinationale américaine IBM, ouvert lundi à Dakar, devrait faciliter la fourniture de solutions et services de haute valeur pour répondre aux besoins croissants de ses clients au Sénégal et en Afrique de l’Ouest, a déclaré son directeur général national Mamadou Ndiaye.
Selon M. Ndiaye, le Sénégal représente pour IBM une expansion géographique destinée à renforcer la présence de la firme américaine sur les marchés porteurs.
Le ministre de la Communication, des Télécommunications et des TIC, Moustapha Guirassy, l’ambassadeur des Etats-Unis à Dakar Marcia Bernicat ainsi que James Stallings, directeur général Global Markets, Systems and Technology du groupe d’IBM avaient auparavant procédé à l’inauguration du nouveau bureau de la multinationale américaine.
« Cette présence renforcée au Sénégal permettra à IBM de développer son niveau de service et de fournir des solutions plus élaborées et de plus grande valeur », a souligné Mamadou Ndiaye.
Lui emboîtant le pas, James Stallings a souligné que le marché sénégalais et notamment africain tire vers la mondialisation. Selon lui, les entreprises sénégalaises doivent jouer le rôle de leadership dans le marché sous-régional.
Pour sa part, l’ambassadeur des Etats Unis d’Amérique au Sénégal Marcia Bernicat a indiqué que le retour d’IBM au Sénégal, après dix ans d’absence, va contribuer à augmenter les échanges commerciaux entre les deux pays.
Les Etats-Unis demeurent un partenaire important du Sénégal, avec des échanges commerciaux en cours estimés à plus de 69 milliards de francs CFA, a rappelé la diplomate américaine.
Prenant la parole, le ministre de la Communication, des Télécommunications et des TIC s’est réjoui du retour d’IBM au Sénégal en les invitants à aller au-delà de la capitale et en s’implantant dans les régions de l’intérieur.
La multinationale américaine a été choisie par les autorités douanières sénégalaises pour moderniser les procédures d’importation et d’exportation du Sénégal.
IBM aide le ministère de l’Economie et des Finances à transférer en ligne ses procédures d’importation et d’exportation dans 30 postes frontaliers, tout en numérisant ses procédures liées aux salaires et aux ressources humaines.
(Source : APS, 16 mai 2011)