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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2014 > Février 2014 > IBM renforce ses investissements en Afrique avec Watson

IBM renforce ses investissements en Afrique avec Watson

jeudi 6 février 2014

Innovation/Entreprenariat

IBM (NYSE : IBM) annonce le lancement d’une initiative qui s’étalera sur 10 ans et visera à
introduire Watson et d’autres systèmes cognitifs en Afrique afin d’accélérer le développement
économique et multiplier les nouvelles opportunités d’affaires à travers le continent dont la
croissance est la plus rapide au monde. A travers cette initiative, surnommée ‘Project Lucy’ en
hommage au premier ancêtre humain connu, IBM investira 100 millions de dollars. Le projet
donnera aux scientifiques et aux partenaires africains l’accès aux technologies informatiques
cognitives les plus avancées au monde.

“Durant la dernière décennie, l’Afrique a connu des taux de croissance considérables, mais le
continent est en proie à des difficultés importantes. La croissance démographique, la rareté de
l’eau, les maladies, le faible rendement agricole et d’autres encore sont autant d’obstacles à la
croissance économique rapide du continent,” déclare M. Kamal Bhattacharya, Directeur, IBM
Research – Afrique, avant de rajouter “Grâce à ses capacités cognitives et à son aptitude à
apprendre de nouveaux schémas et découvrir de nouvelles corrélations, Watson a un potentiel
énorme. En Afrique, Il pourra aider le continent à réaliser en deux décennies ce que les pays
plus avancés ont atteint en deux siècles.”

Watson d’IBM représente une nouvelle ère dans le domaine de l’informatique cognitive où les
systèmes et les logiciels ne sont plus programmés mais s’améliorent en apprenant, en
découvrant les réponses et en solutionnant les questions qui se posent à travers l’analyse des
quantités énormes de données du Big Data.

Les technologies Watson seront utilisées à partir du nouveau laboratoire IBM Research en
Afrique offrant, ainsi, aux chercheurs un puissant ensemble de ressources pour les aider à
développer des solutions commercialement viables dans des domaines clés tels que la santé,
l’éducation, l’eau et l’assainissement, la mobilité des populations et l’agriculture.

Pour aider à alimenter le marché de l’informatique cognitive et construire un véritable
écosystème autour de Watson, IBM mettra également en place un nouveau Centre panafricain
d’Excellence pour le Développement des Données (CEDD) et est en cours de recrutement
auprès de partenaires de recherche tels que les universités, les organismes de développement,
les start-ups ainsi que ses clients en Afrique et dans le monde. En rejoignant cette initiative, les
partenaires d’IBM seront en mesure d’exploiter depuis le cloud une source d’intelligence
cognitive inestimable afin de résoudre les défis les plus pressants du continent et créer de
nouvelles opportunités d’affaires pour les entrepreneurs et les start-ups.

Centre d’Excellence pour le Développement des Données (CEDD)

Des décennies de travail sur le développement en Afrique ont considérablement contribué à
améliorer les moyens de subsistance et augmenter le niveau de vie de millions de personnes à
travers le continent. Cependant, les approches traditionnelles ont souvent été insuffisantes en
raison de leur non-viabilité commerciale, leur application à un domaine en particulier et un
manque de données précises.

Les technologies du Big Data ont un rôle majeur à jouer dans les défis du développement en
Afrique, allant de la compréhension des cours des denrées alimentaires de base, en passant
par l’estimation des chiffres du PIB jusqu’à la compréhension et l’anticipation des maladies. La
clé de la réussite est de transformer les données en connaissances et en idées pratiques.

En créant le Centre panafricain d’Excellence pour le Développement des Données, IBM mettra
à profit les dernières technologies cognitives Watson et fournira à ses partenaires de recherche
des données mieux organisées plus régulières, permettant aux scientifiques et aux analystes de
calculer avec plus de précision les paramètres économiques et sociaux et d’identifier des
corrélations inédites dans de multiples domaines. Avec l’initiative Project Lucy, les partenaires
seront en mesure de profiter de l’expertise inégalée d’IBM en informatique cognitive grâce à ses
12 laboratoires dans le monde et sa nouvelle unité Watson Group, et avoir accès aux
ressources, outils et services pour le développement d’innovations informatiques cognitives.

“L’Afrique fait face à un double challenge : le manque de données accessibles pour soutenir
son développement économique et le manque de compétences de pointe en matière d’analyse
de données. Le fait qu’IBM partage Watson avec l’Afrique aidera à répondre aux deux défis," a
déclaré Michel Bézy, Directeur Adjoint, Université Carnegie Mellon au Rwanda, avant de
rajouter, "Nous sommes vraiment enthousiastes par cette opportunité qui permettra à nos
étudiants et professeurs de s’associer à IBM afin de résoudre les problèmes régionaux critiques
avec la technologie cognitive la plus avancée disponible.”

Deux des premiers domaines d’intervention du nouveau centre seront la santé et l’éducation :

Santé
C’est en Afrique Sub-Saharienne que se concentrent environ 25 pour cent des cas des
principales maladies. Cependant les soins de santé en dehors des villes sont le plus souvent
prodigués par les offices publics. Le CEDD rassemblera les connaissances encyclopédiques
sur les maladies traditionnelles et non-traditionnelles en Afrique. Grâce à l’intelligence cognitive
de Watson, les médecins, les infirmières et les soignants sur le terrain recevront de l’aide pour
diagnostiquer les maladies et pour identifier le meilleur traitement pour chaque patient. Par
exemple, les femmes en Afrique subsaharienne comptent pour 22% de tous les cas de cancer
du col de l’utérus dans le monde. Watson pourra apporter de nouveaux éclairages sur
l’évolution du cancer du col de l’utérus en Afrique et proposer de nouvelles approches pour sa
prévention, son diagnostic et son traitement. En renvoyant les précieuses données cliniques
issues de leurs observations sur le terrain, le corps soignant sera en mesure de contribuer à
améliorer les capacités d’analyse de Watson.

Éducation
Actuellement en Afrique, la moitié des enfants atteindront l’adolescence, incapables de lire,
écrire ou réaliser des opérations de calcul de base. La clé de l’amélioration de ces statistiques
réside en une compréhension approfondie de la performance des élèves, de l’expertise des
enseignants, des taux de fréquentation, de la taille des classes et des capacités linguistiques.
Alors que les systèmes d’information précédents n’ont pu fournir qu’une vision limitée de
problèmes ponctuels, le CEDD, grâce aux technologies Watson, ambitionne de créer de
nouvelles approches holistiques pour l’analyse de données afin d’identifier des corrélations
n’ayant jamais été étudiées. Par exemple, Watson pourra identifier le lien entre un puits de Communiqué de presse

forage d’eau contaminé, une épidémie de choléra et les faibles taux de fréquentation scolaire
dans la région.

L’annonce faite aujourd’hui s’inscrit dans une volonté globale d’IBM qui souhaite faire
progresser et partager les innovations informatiques cognitives dans le monde entier. Près de
trois ans après son triomphe dans le jeu télévisé Jeopardy ! IBM a fait évoluer Watson depuis
une innovation dans le domaine du jeu à une technologie commerciale. L’entreprise a
récemment créé une nouvelle division, bâtie autour de Watson, dédiée au développement et à
la commercialisation des innovations informatiques cognitives, et a investi plus de 1 milliard de
dollars pour présenter les applications et les services cognitifs sur le marché.

IBM annoncera également au cours de cette semaine d’autres investissements dans
l’écosystème de l’innovation en Afrique avec l’ouverture des nouveaux centres d’Innovation sur
le continent. Ces nouveaux centres ont pour but de stimuler la croissance locale et raviver un
écosystème de développement et d’entreprenariat autour du Big Data, de l’analytique et du
Cloud Computing dans la région.

Communiqué de presse d’IBM

(Source : IBM, 6 février 2014)

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