OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2013 > Janvier 2013 > Hulo Bayle Guillabert, éditrice : « Le livre se dématérialise et l’Afrique (…)

Hulo Bayle Guillabert, éditrice : « Le livre se dématérialise et l’Afrique ne peut pas ignorer cette réalité »

samedi 26 janvier 2013

Contenus numériques

La directrice de la maison d’édition numérique Diasporas noires, Hulo Bayle Guillabert, a présenté, jeudi, un projet d’atelier d’écriture pour de jeunes écrivains. Elle a souligné l’importance pour l’Afrique d’avoir des contenus sur Internet et de ne pas ignorer la révolution numérique.

Hulo Bayle Guillabert est une éditrice franco-sénégalaise, arrivée au Sénégal depuis 6 mois en provenance de Montréal (Canada). Directrice de la maison d’édition numérique Diasporas noires, elle a présenté, jeudi à la presse, son projet d’atelier d’écriture pour écrivains en herbe. Hulo B. Guillabert en a présenté les motivations : « Il y a des jeunes qui sont très passionnés par l’écriture mais n’ont pas les bases au niveau des styles, tournures... Le problème, c’est vraiment les techniques d’écriture, la confrontation avec les autres. « Ils n’ont pas de regards sur ce qu’ils écrivent. Ils restent dans leur coin. L’atelier d’écriture, c’est la rencontre avec des gens qui ont la même passion, les mêmes problématiques, avec un travail comparatif », justifie Guillabert. Elle précise que ce n’est pas un cours magistral.

Dans la pratique, le projet s’articule autour de deux sessions. La première, Plume en herbe, qui se déroulera sur cinq mois - en raison d’une séance par mois - s’adresse aux jeunes et moins jeunes qui ont déjà le talent et le goût de l’écriture mais ne connaissent par certaines règles de base de la littérature. « Les différents genres littéraires seront explorés : autofiction, autobiographie, récit, poésie… « Si on n’édite pas les jeunes, il ne faut pas espérer qu’ils lisent », prévient la directrice de Diasporas noires. La deuxième session, intitulée Plume narrative, qui sera organisée le 1er dimanche de chaque mois s’adresse à ceux et celles qui aimeraient écrire un roman, des nouvelles, un conte, mais qui ne savent pas comment s’y prendre concernant les techniques de narration. Les éléments de base de la narration seront explorés, tels que la construction des personnages, le choix du point de vue narratif, les dialogues, les intrigues…

Informaticienne à la base, Hulo B. Guillabert estime que l’Afrique doit s’y mettre en termes de contenus numériques. « Internet doit aussi avoir un contenu africain comme pour les autres continents. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui », plaide l’éditrice. Elle cite comme exemple, la possibilité qu’offre la toile de visiter un musée d’Europe sans bouger de sa chaise. « Nous avons un gros travail à faire pour mettre nos idées, nos œuvres sur Internet, souligne la directrice de Diasporas noires.

En plus, au niveau littéraire, il y a une révolution en marche à travers le monde et qui n’est pas visible en Afrique, c’est le livre numérique. Elle consiste à lire un livre avec un nouveau support, la liseuse. Les choses se dématérialisent de plus en plus. « On ne peut pas ignorer cette révolution », lance Hulo qui s’est mise dans la posture d’un précurseur, mais malheureusement, constate-t-elle, les gens n’achètent pas comme il se doit. Il faut que les habitudes de lecture change même si l’accès à la technologie est un frein en Afrique, suggère Guillabert.

Au travers un site internet www.diasporas-noires.com, les livres numériques sont vendus directement avec possibilité pour l’acheteur de commander un ouvrage en support papier. L’objectif de la maison d’édition Diasporas noires est de promouvoir les auteurs africains et afro-descendants qui résident en Afrique ou partout dans le monde, ainsi que les auteurs issus de tous horizons qui aiment l’Afrique et qui veulent mettre en exergue sa culture et ses valeurs. Depuis octobre 2011, 18 auteurs de 6 nationalités différentes ont rejoint Diasporas noires dont 9 auteurs sénégalais. Ainsi, 19 livres ont été publiés dans 6 collections différentes.

E. Massiga Faye

(Source : Le Soleil, 26 janvier 2013)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2075/2235 Régulation des télécoms
  • 174/2235 Télécentres/Cybercentres
  • 1553/2235 Economie numérique
  • 818/2235 Politique nationale
  • 2235/2235 Fintech
  • 254/2235 Noms de domaine
  • 816/2235 Produits et services
  • 723/2235 Faits divers/Contentieux
  • 365/2235 Nouveau site web
  • 2162/2235 Infrastructures
  • 819/2235 TIC pour l’éducation
  • 91/2235 Recherche
  • 121/2235 Projet
  • 1403/2235 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 868/2235 Sonatel/Orange
  • 781/2235 Licences de télécommunications
  • 133/2235 Sudatel/Expresso
  • 485/2235 Régulation des médias
  • 602/2235 Applications
  • 494/2235 Mouvements sociaux
  • 764/2235 Données personnelles
  • 63/2235 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2235 Mouvement consumériste
  • 179/2235 Médias
  • 322/2235 Appels internationaux entrants
  • 693/2235 Formation
  • 60/2235 Logiciel libre
  • 853/2235 Politiques africaines
  • 410/2235 Fiscalité
  • 83/2235 Art et culture
  • 284/2235 Genre
  • 719/2235 Point de vue
  • 484/2235 Commerce électronique
  • 702/2235 Manifestation
  • 157/2235 Presse en ligne
  • 62/2235 Piratage
  • 102/2235 Téléservices
  • 438/2235 Biométrie/Identité numérique
  • 151/2235 Environnement/Santé
  • 168/2235 Législation/Réglementation
  • 169/2235 Gouvernance
  • 862/2235 Portrait/Entretien
  • 72/2235 Radio
  • 342/2235 TIC pour la santé
  • 133/2235 Propriété intellectuelle
  • 29/2235 Langues/Localisation
  • 503/2235 Médias/Réseaux sociaux
  • 922/2235 Téléphonie
  • 95/2235 Désengagement de l’Etat
  • 485/2235 Internet
  • 57/2235 Collectivités locales
  • 188/2235 Dédouanement électronique
  • 558/2235 Usages et comportements
  • 512/2235 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 277/2235 Audiovisuel
  • 1373/2235 Transformation digitale
  • 191/2235 Affaire Global Voice
  • 75/2235 Géomatique/Géolocalisation
  • 154/2235 Service universel
  • 331/2235 Sentel/Tigo
  • 87/2235 Vie politique
  • 728/2235 Distinction/Nomination
  • 17/2235 Handicapés
  • 342/2235 Enseignement à distance
  • 319/2235 Contenus numériques
  • 292/2235 Gestion de l’ARTP
  • 89/2235 Radios communautaires
  • 808/2235 Qualité de service
  • 212/2235 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2235 SMSI
  • 225/2235 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1281/2235 Innovation/Entreprenariat
  • 671/2235 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2235 Internet des objets
  • 85/2235 Free Sénégal
  • 280/2235 Intelligence artificielle
  • 97/2235 Editorial
  • 10/2235 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous