Guinée : selon l’Arpt, Orange offre la meilleure qualité de service sur la 3G tandis que MTN domine la 2G
lundi 21 septembre 2020
L’opérateur Orange est leader sur la 3G et MTN l’est sur la 2G. Cellcom reste à la 3e place sur les 2 technologies. Telles sont les conclusions de l’audit sur la qualité des services télécoms pour l’année 2019, publiées le 18 septembre par l’Arpt qui prépare déjà un audit sur la tarification des services.
L’Autorité de régulation des postes et télécommunications (Arpt) de Guinée a publié le 18 septembre les résultats de son audit sur la qualité de service des opérateurs télécoms pour l’année 2019. L’enquête qui a été menée d’avril 2019 à mai 2020 dans 44 villes, dont Conakry, 7 chefs-lieux de régions, 26 chefs-lieux de préfectures et 10 sous-préfectures, 46 axes routiers, a révélé qu’Orange est le champion.
Exécuté par un cabinet privé international, cet audit a évalué la couverture du réseau, les qualités vocales, la data, les SMS, la disponibilité et la fiabilité du réseau, et l’accessibilité des services offerts par les différents opérateurs aux populations, sur l’ensemble du territoire national.
Mamadou Lamarana Bah, le directeur des réseaux et services de l’Arpt, a déclaré que « dans l’ensemble, sur la couverture 2G, MTN devient 1er, Orange 2e et Cellcom 3e. Sur la technologie 3G, Orange est 1er, MTN 2e et Cellcom 3e. Si on vient sur la qualité des appels, Orange est 1er, MTN 2e et Cellcom 3e. Sur la maintenabilité, quand vous lancez un appel sur le réseau, Orange est 1er, MTN 2e et Cellcom 3e. Si on vient sur la qualité vocale, quand vous faites un appel, la qualité que vous ressentez, Orange est 1er, Cellcom est 2e et MTN 3e. Sur la partie internet, sur le débit, Orange est 1er, MTN 2e et Cellcom 3e ».
Le directeur général adjoint de l’Arpt Mamy Diaby a révélé qu’après cet audit, la prochaine mission de l’organe portera sur les plaintes des consommateurs liées à la surfacturation des services télécoms. « Dans les semaines à venir, il y a une requête à laquelle nous nous attaquerons, c’est sur la tarification. Nous voyons des plaintes comme quoi il y aurait une éventuelle surfacturation […] Nous devons vérifier la véracité de ce qui est annoncé », a-t-il affirmé
(Source : Agence Ecofin, 21 septembre 2020)