OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2011 > Octobre > Gouvernance de l’internet : La société civile veut être mieux représentée (…)

Gouvernance de l’internet : La société civile veut être mieux représentée Abdelaziz Hilali, membre d’Afralo : « Nous voulons un Conseil d’administration dominé par la société civile »

jeudi 27 octobre 2011

Gouvernance

Professeur à l’Ecole des Télécommunications de Rabat, Abdelaziz Hilali est l’un des précurseurs d’Internet au Maroc. Membre d’Afralo, une des cinq composantes de l’Alac, il milite pour l’accessibilité et la formation des jeunes dans les zones défavorisées au Maroc et en Afrique. Il parle ici du rôle de la société civile au sein de l’Icann et se félicite de l’ouverture d’un débat sur la question d’éventuels conflits d’intérêts dans la manière dont internet est gouvernée aujourd’hui.

L’African regional at-large organisation (Afralo) est un collectif qui regroupe l’ensemble des Ong africaines s’intéressant à l’Internet. Elle est une sous-composante d’Alac (At-large advisory committee), bannière sous laquelle la société civile mondiale participe aux travaux d’Icann.

Selon Abdelaziz Hilali, membre d’Afralo, le rôle de la société civile est de « partager l’information pour que l’Internet soit le plus ouvert possible ». « Nos activités consistent à informer la communauté des utilisateurs finaux sur les décisions de l’Icann. Il est important de savoir qu’avant de prendre une décision, l’Icann recueille l’avis de toutes les parties. C’est pourquoi nous essayons de faire entendre la voix de l’Afrique dans tous les processus », explique-t-il. Si, avec un seul représentant au Conseil d’administration, il serait exagéré de dire que la société civile arrive à peser sur les décisions d’Icann, M. Hilali pense que cette dernière doit néanmoins continuer à jouer un rôle de garde-fou. « Nous étions, par exemple, contre le nom de domaine .xx sur lequel ceux qui le proposaient projetaient probablement de mettre des films adultes (à caractère pornographiques). Comme il y en avait qui étaient pour, d’autres contre, le processus a duré plusieurs années, mais finalement, Icann a pris en considération nos réserves en refusant d’attribuer ce nom de domaine », raconte-t-il.

Il est de même revenu sur la question de la transparence et la bonne gouvernance d’Internet. « Nous n’avons pas arrêté de poser le débat sur les risques possibles de conflits d’intérêts dans l’attribution des noms de domaine. Le système est tellement complexe que pour faire partie du Board (Comité directeur d’Icann), il faut beaucoup d’entregent », dit-il. Il se félicite néanmoins, et trouve très sain, que ce débat soit ouvert au sein même des instances d’Icann. « Parmi ceux qui décident, vous avez des gens qui ont des intérêts directs dans certaines questions. Dans le passé, il y a eu des décisions qui ont été prises, alors qu’au moins une ou deux personnes du Board avaient des intérêts directement liés à ces décisions.

Dans ce cas, tout ce qu’on faisait, c’était de leur demander de s’abstenir lors du vote.

Aujourd’hui, la question qui se pose, c’est de savoir, si quelqu’un est nommé au sein du Conseil d’administration, doit-il carrément abandonner le poste qu’il occupait, afin de devenir totalement neutre - et dans ce cas, il faut penser à comment l’indemniser ? »

M. Hilali plaide pour un Conseil d’administration composé dans sa majorité de personnalités issues de la société civile, parce que « nous, nous n’avons pas d’intérêts directs, nous ne gérons aucun nom de domaine », justifie-t-il. Mais ça, ce n’est qu’un rêve pour le moment !

Seydou Ka

(Source : Le soleil, 27 octobre 2011)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4384/5154 Régulation des télécoms
  • 363/5154 Télécentres/Cybercentres
  • 3369/5154 Economie numérique
  • 1897/5154 Politique nationale
  • 5154/5154 Fintech
  • 524/5154 Noms de domaine
  • 1794/5154 Produits et services
  • 1531/5154 Faits divers/Contentieux
  • 748/5154 Nouveau site web
  • 4721/5154 Infrastructures
  • 1743/5154 TIC pour l’éducation
  • 243/5154 Recherche
  • 244/5154 Projet
  • 3479/5154 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1867/5154 Sonatel/Orange
  • 1627/5154 Licences de télécommunications
  • 286/5154 Sudatel/Expresso
  • 943/5154 Régulation des médias
  • 1281/5154 Applications
  • 1035/5154 Mouvements sociaux
  • 1625/5154 Données personnelles
  • 131/5154 Big Data/Données ouvertes
  • 613/5154 Mouvement consumériste
  • 364/5154 Médias
  • 651/5154 Appels internationaux entrants
  • 1591/5154 Formation
  • 91/5154 Logiciel libre
  • 2018/5154 Politiques africaines
  • 957/5154 Fiscalité
  • 173/5154 Art et culture
  • 590/5154 Genre
  • 1650/5154 Point de vue
  • 1023/5154 Commerce électronique
  • 1490/5154 Manifestation
  • 321/5154 Presse en ligne
  • 126/5154 Piratage
  • 208/5154 Téléservices
  • 923/5154 Biométrie/Identité numérique
  • 322/5154 Environnement/Santé
  • 333/5154 Législation/Réglementation
  • 341/5154 Gouvernance
  • 1785/5154 Portrait/Entretien
  • 149/5154 Radio
  • 801/5154 TIC pour la santé
  • 273/5154 Propriété intellectuelle
  • 58/5154 Langues/Localisation
  • 1066/5154 Médias/Réseaux sociaux
  • 1972/5154 Téléphonie
  • 197/5154 Désengagement de l’Etat
  • 1076/5154 Internet
  • 126/5154 Collectivités locales
  • 388/5154 Dédouanement électronique
  • 1110/5154 Usages et comportements
  • 1061/5154 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 565/5154 Audiovisuel
  • 3145/5154 Transformation digitale
  • 387/5154 Affaire Global Voice
  • 163/5154 Géomatique/Géolocalisation
  • 340/5154 Service universel
  • 675/5154 Sentel/Tigo
  • 182/5154 Vie politique
  • 1546/5154 Distinction/Nomination
  • 36/5154 Handicapés
  • 705/5154 Enseignement à distance
  • 827/5154 Contenus numériques
  • 589/5154 Gestion de l’ARTP
  • 196/5154 Radios communautaires
  • 1710/5154 Qualité de service
  • 449/5154 Privatisation/Libéralisation
  • 139/5154 SMSI
  • 495/5154 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2819/5154 Innovation/Entreprenariat
  • 1354/5154 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/5154 Internet des objets
  • 174/5154 Free Sénégal
  • 652/5154 Intelligence artificielle
  • 202/5154 Editorial
  • 30/5154 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous