OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2013 > Juin 2013 > Google Loon : un ballon stratospherique pour connecter tout le monde

Google Loon : un ballon stratospherique pour connecter tout le monde

lundi 17 juin 2013

Infrastructures

Un projet « fou ». Dingue. Et encore secret il y a quelques jours. Google a annoncé le 15 juin le lancement expérimental dans la stratosphère de gros ballons gonflables depuis la Nouvelle-Zélande. Leur but ? Relayer une connexion internet vers des zones difficiles d’accès. Ces ballons flotteront à une vingtaine de kilomètres d’altitudes.

Baptisé « Loon » - un raccourci de « balloon » [ballon en anglais, NDLR], qui signifie aussi « dingue » - le projet « a en effet l’air, à première vue, complètement fou ! », admet Richard DeVaul, un des directeurs du laboratoire Google[X].

Débits « équivalents à de la 3G »

Le plan de Google n’est pas si cinglé. Selon Richard DeVaul, « Loon » repose sur « des bases scientifiques solides » qui ont permis cette semaine d’établir avec succès les premières connexions au sol. « Nous travaillons au sol en partenariat avec un fournisseur de services internet : des faisceaux de signaux sont envoyés vers le ballon, qui les renvoie vers le sol en direction d’antennes ou boîtiers placés par exemple sur les toits de maisons. Le ballon a en quelque sorte une fonction de miroir » réfléchissant, explique Richard DeVaul.

Comment ces ballons fonctionnent-ils ? L’électronique embarquée est alimentée en énergie par un panneau photovoltaïque. Les débits proposés « sont équivalents à de la 3G, et chaque ballon de 15 mètres de diamètre permet une connexion sur 40 km autour de lui », précise le Français Johan Mathe, un ingénieur en charge du projet.

La principale difficulté est de pouvoir contrôler la trajectoire des ballons pour éviter qu’ils soient ballottés au gré des vents, et de les positionner au-dessus des zones souhaitées.

« Il y a plusieurs couches dans l’atmosphère : en fonction des vents et de leur force, on regarde les données météorologiques pour savoir à quelle altitude on doit placer le ballon pour qu’il aille dans telle direction », souligne Johan Mathe.

Et aucun risque qu’un avion se retrouve nez-à-nez avec des ballons : ceux-ci évoluent « de façon très sécurisée, deux fois plus haut que les avions de ligne » et leur position est signalée aux autorités aériennes, précise Richard DeVaul.

La vidéo en anglais présentant les ballons :

Bientôt, l’Afrique du sud, l’Uruguay, l’Australie

Après la Nouvelle-Zélande, l’idée est d’élargir l’expérimentation à des pays se trouvant également le long du 35e parallèle de l’hémisphère sud, comme l’Afrique du sud, l’Uruguay, l’Australie ou encore le Chili. « L’idée est d’avoir un ’anneau’ de ballons sur cette même latitude afin de proposer une couverture continue : nous pensons que 300 ou 400 ballons pourraient être nécessaires pour cela », ajoute Richard DeVaul.

Mais le projet est encore à un stade « beaucoup trop expérimental pour déjà penser à une couverture de la planète entière ! », s’exclame-t-il.

Très difficile aussi d’en savoir plus sur ce fameux laboratoire Google[X], centre de recherche consacré aux projets « spéciaux », implanté à Mountain View en Californie, et placé sous la direction de Sergey Brin, l’un des co-fondateurs de Google.

Ce laboratoire, qui travaille dans le plus grand secret a déjà développé le projet Google Glass, les lunettes connectées, ou encore des modèles de voitures sans conducteur, mais peu de choses filtrent sur les expérimentations qui y sont menées.

« C’est très secret, et nous ne parlons des projets qu’une fois qu’ils sont prêts », résume Richard DeVaul. « Si vous voulez faire de l’innovation, il est très important d’avoir la liberté et la possibilité de se tromper. Énormément de choses que nous essayons ne marchent pas. Et nous essayons, parce que cela vaut toujours la peine d’essayer. Mais je ne peux absolument pas vous dire sur combien de projets de ce type nous travaillons actuellement ! », sourit-il.

Selon Google, deux tiers de la population mondiale n’a « toujours pas accès à une connexion rapide et bon marché, et il reste beaucoup de chemin à parcourir dans ce domaine ».

(Source : Le Nouvel Observateur, 17 juin 2013)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2069/2226 Régulation des télécoms
  • 175/2226 Télécentres/Cybercentres
  • 1588/2226 Economie numérique
  • 803/2226 Politique nationale
  • 2226/2226 Fintech
  • 254/2226 Noms de domaine
  • 819/2226 Produits et services
  • 696/2226 Faits divers/Contentieux
  • 361/2226 Nouveau site web
  • 2177/2226 Infrastructures
  • 816/2226 TIC pour l’éducation
  • 90/2226 Recherche
  • 121/2226 Projet
  • 1401/2226 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 862/2226 Sonatel/Orange
  • 792/2226 Licences de télécommunications
  • 133/2226 Sudatel/Expresso
  • 464/2226 Régulation des médias
  • 604/2226 Applications
  • 494/2226 Mouvements sociaux
  • 765/2226 Données personnelles
  • 61/2226 Big Data/Données ouvertes
  • 299/2226 Mouvement consumériste
  • 182/2226 Médias
  • 321/2226 Appels internationaux entrants
  • 729/2226 Formation
  • 48/2226 Logiciel libre
  • 859/2226 Politiques africaines
  • 411/2226 Fiscalité
  • 84/2226 Art et culture
  • 288/2226 Genre
  • 715/2226 Point de vue
  • 481/2226 Commerce électronique
  • 703/2226 Manifestation
  • 159/2226 Presse en ligne
  • 62/2226 Piratage
  • 102/2226 Téléservices
  • 428/2226 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2226 Environnement/Santé
  • 168/2226 Législation/Réglementation
  • 168/2226 Gouvernance
  • 865/2226 Portrait/Entretien
  • 72/2226 Radio
  • 415/2226 TIC pour la santé
  • 133/2226 Propriété intellectuelle
  • 30/2226 Langues/Localisation
  • 503/2226 Médias/Réseaux sociaux
  • 938/2226 Téléphonie
  • 95/2226 Désengagement de l’Etat
  • 499/2226 Internet
  • 58/2226 Collectivités locales
  • 189/2226 Dédouanement électronique
  • 529/2226 Usages et comportements
  • 514/2226 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2226 Audiovisuel
  • 1384/2226 Transformation digitale
  • 191/2226 Affaire Global Voice
  • 78/2226 Géomatique/Géolocalisation
  • 149/2226 Service universel
  • 331/2226 Sentel/Tigo
  • 87/2226 Vie politique
  • 765/2226 Distinction/Nomination
  • 17/2226 Handicapés
  • 337/2226 Enseignement à distance
  • 321/2226 Contenus numériques
  • 292/2226 Gestion de l’ARTP
  • 89/2226 Radios communautaires
  • 808/2226 Qualité de service
  • 212/2226 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2226 SMSI
  • 225/2226 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1299/2226 Innovation/Entreprenariat
  • 668/2226 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 24/2226 Internet des objets
  • 86/2226 Free Sénégal
  • 194/2226 Intelligence artificielle
  • 98/2226 Editorial
  • 46/2226 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous