En marge de la 8e édition de la journée internationale des filles dans le secteur des TIC au Sénégal, le lycée Kennedy de Dakar a abrité, ce mercredi 24 avril, une session de formation à l’intention des filles au sein de cette école.
Pour développer leurs compétences en sécurité numérique et leurs permettre un épanouissement professionnel dans un environnement numérique sûr et sécurisé, ISOC Sénégal, a porté son choix sur cette couche vulnérable.
Célébrée depuis 2012 au Sénégal, et fidèle à l’ambition de l’Union international des télécommunications qui a pour objectif d’attirer plus de femmes dans le secteur des technologies de l’information et de la communication, la responsable de la cellule genre au ministère de l’Economie numérique et des Télécoms , Betty Lokho NDIAYE, plaide pour une présence massive des jeunes filles dans ce secteur qui est à la recherche de plus en plus de femmes. En plus, le domaine de la sécurité informatique est en pleine croissance.
Au moment où la confiance numérique reste un pré-requis de la stratégie Sénégal numérique 2025, la sécurité numérique et la protection de la vie privée des filles doivent être une priorité car « elles sont de plus en plus présentes et exposées dans les réseaux sociaux et sur internet. Cela leur permettra d’utiliser internet en ayant conscience de ses dangers tout en minimisant ses impacts négatifs à travers les connaissances acquises en sécurité », déclare la conseillère technique en genre au ministère des télécommunications.
Au cœur de cette révolution numérique qui inspire de plus en plus des emplois avec 95% des populations qui y interviennent, le besoin se fait sentir chez les filles. Cette présence de personnes qualifiées en sécurité numérique et dans le domaine du développement des applications doit permettre de produire des contenus et services pertinents pour faire avancer l’économie numérique au Sénégal.
Pour inciter les jeunes filles à intégrer le secteur du numérique, elle les exhorte à s’intéresser d’avantage au secteur non pas en étant éternellement consommatrice de contenus numériques mais à être des productrices innovantes de services numériques. Parce que, le numérique sauve des vies et permet d’accroître les revenus des populations et rend plus accessible les services publics.
(Source : Social Net Link, 24 avril 2019)