L’application Bitsika, qui a été fondée en 2018 par le Ghanéen Atsu Davoh, était à l’origine une plateforme de cryptomonnaie. Elle ressemble à présent à une plateforme de transfert d’argent à moindre coût, avec une base de cryptographie. C’est ce qui lui a valu le soutien de taille de Jack Dorsey, PDG de Twitter. Ce qui fait la particularité de cette appli, c’est sa possible utilisation dans le monde entier et la gratuité des transactions. Son business modèle est d’inciter les utilisateurs à ne pas faire de retrait, mais à plutôt dépenser leur avoir sur la plateforme. Les clients, qui utilisent la plateforme, contribuent ainsi à l’augmentation des réserves fiduciaires de Bitsika. L’intérêt est double puisqu’il s’agit de fonds physiques et cryptographiques.
En février, l’application de cryptomonnaie africaine a annoncé son extension à d’autres pays africains, notamment francophones, mais aussi à l’Île Maurice. Au top de sa croissance, Bitsika a déjà atteint le million de dollars de transactions sur la plateforme. L’annonce a été faite par le co-fondateur ghanéen, sur Twitter, le 2 janvier. Pour plus de sécurité, l’application exigera, dès le 10 juillet, que l’identité des utilisateurs soit vérifiée, s’ils ne veulent pas que leurs capacités d’utilisation soient limitées.
Des nouvelles fonctionnalités ont été promises, début juillet. Elles vont transformer l’application en portefeuille. L’offre de transactions comprendra des devises, des cedis, nairas, dollars et autres monnaies. Au Ghana, d’autres opérateurs ont rejoint l’aventure pour que les transferts puissent s’effectuer via Mobile Money. Déjà, Bitcoin utilise ce mode de paiement. Au Nigeria, c’est le virement bancaire et partout dans le monde, ce sont les cartes de crédit, ainsi que le Bitcoin. Depuis peu, il est possible, depuis l’application Bitsika, de retirer de l’argent sur sa carte bancaire virtuelle. Au total, ce sont quelque 16 nouvelles fonctionnalités qui ont été développées sur l’appli !
(Source : CIO mag, 8 septembre 2020)