OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2011 > Août > Gestions des déchets électroniques : L’Ong Enda Ecopole affiche son inquiétude

Gestions des déchets électroniques : L’Ong Enda Ecopole affiche son inquiétude

mercredi 24 août 2011

Environnement/Santé

Le rush des ordinateurs, téléphones portables et téléviseurs, communément appelés venant d’Europe, inquiète l’Ong Enda Ecopole.Le coordinateur de ladite structure, Amadou Diallo, ne cautionne pas que ces ‘déchets électroniques’ soient présentés comme une forme d’aide au développement.

Informer la population sur les méfaits des déchets électroniques des pays riches qui envahissent le territoire sénégalais, c’est le but de l’atelier qui a été organisé, avant-hier, par l’Ong Enda Ecopole. Avec pour thème : ‘Comment faire face aux déchets électroniques’. Cette rencontre visait à sensibiliser les usagers sur les risques que peuvent causer l’utilisation abusive de ces matériels. En effet, selon le coordinateur de l’Ong Enda Ecopole, Amadou Diallo, les équipements électroniques usagés, offerts souvent au titre de l’aide au développement, peuvent poser des risques sérieux à l’environnement et à la santé humaine. ‘Les déchets électroniques posent un problème énorme. Cela va probablement être le problème le plus grave que le monde va devoir affronter au cours de ce siècle, surtout dans les pays en développement’, soutient-il.
A l’en croire, jusqu’à présent, il arrivait que quelques compagnies occidentales isolées déversent quelques tonnes de déchets toxiques dans des régions isolées des pays en développement. Mais ce commerce est devenu maintenant plus systématique et il est en train de prendre de l’ampleur. Ordinateurs, frigos, téléphones portables, téléviseurs et autres produits de consommation, qui ont été utilisés dans les pays riches, finissent comme ‘déchets électroniques’ dans les pays en développement. Aussi, dans le souci de réduire les conséquences engendrées par ces multiples appareils électroniques au plan environnemental, Enda Ecopole vient de mettre en place un centre de formation pour permettre aux jeunes réparateurs de rue de mieux maîtriser le recyclage. ‘Beaucoup de pays en développement font du commerce des déchets électroniques à cause de la pauvreté. Mais les bénéfices monétaires à court terme sont de loin contrebalancés par les impacts à long terme sur l’environnement, les risques pour la vie, la santé et l’habitat des populations affectées. Les pays, qui n’ont pas la technologie ou le savoir-faire technique pour manipuler ces déchets en sécurité et les entreposer, devraient se concentrer sur d’autres activités génératrices de revenus’, recommande le coordinateur d’Enda Ecopole.

Aussi, Amadou Diallo invite le gouvernement à informer la population, surtout celle du monde rural, sur les conséquences de ces déchets sur la santé. Car, le coordinateur de l’Ong d’Enda Ecopole estime que ‘les produits chimiques toxiques devraient être indiqués dans la langue locale’. ’On doit faire plus pour expliquer aux femmes et aux enfants les risques sanitaires qu’implique le fait de travailler dans des industries polluantes ou de fouiller les décharges pour récupérer des matériaux à recycler et à vendre’, soutient-il.

Abondant dans le même sens, le représentant de la cellule Seneclic sur les déchets électroniques (e-dechets), Ibrahima Diaby Gassama, indique que leur structure compte mettre en œuvre des stratégies de communication pour mieux sensibiliser la population sur des dégâts que peut causer la manipulation continuelle sans prévention de ces objets électroniques. ’Un ordinateur, qui arrive en fin de vie, une fois ouvert, contient au moins 21 produits chimiques toxiques différents’, fait-il savoir.

Pour lui, le problème est que beaucoup de pays pauvres ne disposent pas de la technologie et de l’expertise technique pour détruire ou entreposer ces déchets en toute sécurité. ‘Il existe des règles internationales qui interdisent la décharge ou le mouvement illicite de déchets dangereux et toxiques ; pourtant leur commerce explose’, se désole Gassama.

Paule Kadja Traoré

(Source : Wal Fadjri, 24 août 2011)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4340/4893 Régulation des télécoms
  • 368/4893 Télécentres/Cybercentres
  • 3270/4893 Economie numérique
  • 1727/4893 Politique nationale
  • 4893/4893 Fintech
  • 578/4893 Noms de domaine
  • 1687/4893 Produits et services
  • 1448/4893 Faits divers/Contentieux
  • 761/4893 Nouveau site web
  • 4789/4893 Infrastructures
  • 1703/4893 TIC pour l’éducation
  • 190/4893 Recherche
  • 264/4893 Projet
  • 3055/4893 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1771/4893 Sonatel/Orange
  • 1607/4893 Licences de télécommunications
  • 283/4893 Sudatel/Expresso
  • 969/4893 Régulation des médias
  • 1250/4893 Applications
  • 1054/4893 Mouvements sociaux
  • 1587/4893 Données personnelles
  • 126/4893 Big Data/Données ouvertes
  • 599/4893 Mouvement consumériste
  • 368/4893 Médias
  • 672/4893 Appels internationaux entrants
  • 1739/4893 Formation
  • 106/4893 Logiciel libre
  • 1840/4893 Politiques africaines
  • 1091/4893 Fiscalité
  • 179/4893 Art et culture
  • 604/4893 Genre
  • 1553/4893 Point de vue
  • 1018/4893 Commerce électronique
  • 1496/4893 Manifestation
  • 346/4893 Presse en ligne
  • 153/4893 Piratage
  • 215/4893 Téléservices
  • 915/4893 Biométrie/Identité numérique
  • 314/4893 Environnement/Santé
  • 335/4893 Législation/Réglementation
  • 355/4893 Gouvernance
  • 1737/4893 Portrait/Entretien
  • 157/4893 Radio
  • 730/4893 TIC pour la santé
  • 283/4893 Propriété intellectuelle
  • 66/4893 Langues/Localisation
  • 1071/4893 Médias/Réseaux sociaux
  • 2048/4893 Téléphonie
  • 206/4893 Désengagement de l’Etat
  • 994/4893 Internet
  • 118/4893 Collectivités locales
  • 427/4893 Dédouanement électronique
  • 1071/4893 Usages et comportements
  • 1056/4893 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 572/4893 Audiovisuel
  • 2931/4893 Transformation digitale
  • 399/4893 Affaire Global Voice
  • 164/4893 Géomatique/Géolocalisation
  • 373/4893 Service universel
  • 696/4893 Sentel/Tigo
  • 182/4893 Vie politique
  • 1573/4893 Distinction/Nomination
  • 37/4893 Handicapés
  • 692/4893 Enseignement à distance
  • 675/4893 Contenus numériques
  • 599/4893 Gestion de l’ARTP
  • 182/4893 Radios communautaires
  • 1822/4893 Qualité de service
  • 431/4893 Privatisation/Libéralisation
  • 141/4893 SMSI
  • 462/4893 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2637/4893 Innovation/Entreprenariat
  • 1340/4893 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 50/4893 Internet des objets
  • 189/4893 Free Sénégal
  • 384/4893 Intelligence artificielle
  • 216/4893 Editorial
  • 22/4893 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous