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Gestion du Fdsut : Le Restic exige son audit

jeudi 30 mai 2024

Le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies, de l’information et de la communication (Restic) souhaite un audit du Fonds de développement du service universel des télécommunications (Fdsut). Car la « fracture numérique demeure plus que jamais au Sénégal » et le Fonds n’a pas un réel impact sur l’écosystème numérique.

Une évaluation exhaustive des outils et programmes de lutte contre la fracture numérique et digitale au Sénégal. C’est ce qu’exige le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies, de l’information et de la communication (Restic). Dans un communiqué, il prend le lancement de la 5G comme prétexte pour exiger « l’évaluation et l’audit exhaustif du Fonds de développement du service universel des télécommunications (Fdsut) ». « La fracture numérique demeure plus que jamais au Sénégal, des zones grises et même des zones rouges demeurent au Nord et au Sud du pays, malgré le taux de pénétration (plus de 90%) très avancé du mobile et la disponibilité du courant électrique (65%) pour l’accès universel électrique », lit-on dans le communiqué.

Fort de ce constat, le Restic affirme que « l’accès à internet et aux données n’est pas uniforme sur tout le territoire et c’est un handicap majeur pour le déploiement des startups et des initiatives à valeur ajoutée comme l’e-sante et l’e-administration dans nos terroirs de l’intérieur. Dakar jouit des services mobiles de dernière génération, ce qui n’est pas le cas à Touba, à Ziguinchor, à Kaolack, à Kolda ou à Kédougou ». Ainsi, le Restic plaide pour « une restructuration urgente et en profondeur du Fdsut, après bien entendu une évaluation et un audit exhaustif des mécanismes du fonds et de sa trésorerie. C’est un fonds sans contribution majeure dans l’écosystème du numérique ». Et ce n’est pas la seule revendication. Le Restic exige du ministère de l’Economie numérique, la même évaluation des licences de téléphonie rurale (la seule qui existe à Matam) et d’accélérer la mise en place, ici dans notre pays, des opérateurs d’infrastructures dans les télécoms pour plus d’emplois et d’investissements en capital et technologie dans le secteur globalement.

Malick Gaye

(Source : Le Quotidien, 30 mai 2024)

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INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

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- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

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