Le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies, de l’information et de la communication (Restic) souhaite un audit du Fonds de développement du service universel des télécommunications (Fdsut). Car la « fracture numérique demeure plus que jamais au Sénégal » et le Fonds n’a pas un réel impact sur l’écosystème numérique.
Une évaluation exhaustive des outils et programmes de lutte contre la fracture numérique et digitale au Sénégal. C’est ce qu’exige le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies, de l’information et de la communication (Restic). Dans un communiqué, il prend le lancement de la 5G comme prétexte pour exiger « l’évaluation et l’audit exhaustif du Fonds de développement du service universel des télécommunications (Fdsut) ». « La fracture numérique demeure plus que jamais au Sénégal, des zones grises et même des zones rouges demeurent au Nord et au Sud du pays, malgré le taux de pénétration (plus de 90%) très avancé du mobile et la disponibilité du courant électrique (65%) pour l’accès universel électrique », lit-on dans le communiqué.
Fort de ce constat, le Restic affirme que « l’accès à internet et aux données n’est pas uniforme sur tout le territoire et c’est un handicap majeur pour le déploiement des startups et des initiatives à valeur ajoutée comme l’e-sante et l’e-administration dans nos terroirs de l’intérieur. Dakar jouit des services mobiles de dernière génération, ce qui n’est pas le cas à Touba, à Ziguinchor, à Kaolack, à Kolda ou à Kédougou ». Ainsi, le Restic plaide pour « une restructuration urgente et en profondeur du Fdsut, après bien entendu une évaluation et un audit exhaustif des mécanismes du fonds et de sa trésorerie. C’est un fonds sans contribution majeure dans l’écosystème du numérique ». Et ce n’est pas la seule revendication. Le Restic exige du ministère de l’Economie numérique, la même évaluation des licences de téléphonie rurale (la seule qui existe à Matam) et d’accélérer la mise en place, ici dans notre pays, des opérateurs d’infrastructures dans les télécoms pour plus d’emplois et d’investissements en capital et technologie dans le secteur globalement.
Malick Gaye
(Source : Le Quotidien, 30 mai 2024)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000