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Gestion de l’information sensible en zone de conflit : Le réseau des radios communautaires mis en ondes

vendredi 6 juillet 2012

Un atelier de trois jours a démarré hier, jeudi 5 juillet, à Sédhiou à l’intention des membres du réseau des radios communautaires pour la paix et le développement en Casamance. Quatorze stations locales des régions sud prennent part à cette rencontre axée sur la gestion de l’information en zone de conflit. Les principes de l’éthique et de la déontologie sont revisités pour faire de la communication de masse une stratégie de consolidation des initiatives de paix et de bon voisinage en Casamance et avec les pays limitrophes.

Cet atelier de formation regroupe quatorze radios communautaires, membres du réseau des radios communautaire pour la paix et le développement en Casamance sous l’égide du programme gouvernance et paix (PGP) exécuté par World Education/Sénégal. Les modules dispensés ont trait à l’application des principes de l’éthique et de la déontologie pour conduire des activités de sensibilisation. A la cérémonie d’ouverture, Yaya Diatta, facilitateur au programme PGP a déclaré que « dans le cadre de la collaboration avec l’USAID qui a financé l’activité et dont l’exécution est confiée à l’ONG World Education/Sénégal, nous avons proposé des modules de formation destinés au renforcement de capacités des membres des quatorze radios communautaires des régions sud du pays. Aussi, nous leur proposons le module sur le rôle des radios communautaires dans la consolidation de la paix et la coopération transfrontalière ».

Le dialogue social pour la paix et le bon voisinage

Et de poursuivre que « l’objectif est de mieux outiller ces responsables des radios en principes d’éthique et de déontologie leur permettant de faire un traitement adéquat de l’information sensible en zone de conflit notamment ici en Casamance. Les trois décennies de conflit ont donné naissance à d’autres types de conflits qui ont déstructuré le tissu social et économique de la région. Nous attendons eux la promotion du dialogue social pour la paix et le bon voisinage ». Le directeur de World éducation n’en relève pas moins au sujet de cette mission des radios dont il est le précurseur au Sénégal et dans beaucoup de pays de la sous région ouest africaine « la délicatesse de votre mission est due au fait que vous parlez tous les jours et toutes les nuits, à des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants qui vous font confiance et qui croient dur comme fer, à tout ce que vous leur dites. Quand on est investi d’une mission aussi importante et aussi déterminante, l’on ne doit rien ménager pour se préparer à être à la hauteur de la tâche, qui requiert une attention de tous les instants » a notamment souligné Abdou Sarr.

La dimension transfrontalière

A ce sujet, Abdou Sarr a annoncé qu’il est mis en place depuis trois ans un organe de dialogue transfrontalier dénommé l’Union transfrontalière des radios communautaires du Sénégal et de la Guinée Bissau. « Les zones frontalières sont partout dans le monde des zones hautement sensibles, pouvant être le nid de tous les dangers. Les radios doivent se préparer pour y prévenir les risques. Le dialogue transfrontalier reste alors une problématique que nous prenons en compte très sérieusement », a martelé Aliou Demba Kébé le chargé de la bonne gouvernance à PGP/USAID.

Mme Sadio Aminata Mané directrice de la radio Kassoumaye FM de Ziguinchor et présidente du réseau des radios communautaires pour la paix et le développement en Casamance trouve cette session de formation très motivante. « Elle nous renforce dans nos missions de dialogue social interne et transfrontalier avec les pays voisins pour le retour définitif de la paix dans cette région ».

Dans l’ensemble, les participants se réjouissent de cette opportunité et souhaitent en bénéficier très régulièrement. Pour sa part, Ibrahima Solly Mandiang ancien de la radio Sénégal a fait observer que « la formation initiale n’est jamais suffisante. Les modules ainsi dispensés sont d’un niveau élevé et il revient à vous d’en faire un bon usage et un document de chevet ».

Moussa Dramé

(Source : Sud Quotidien, 6 juillet 2012)

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