Georges Tendeng plaide pour l’inscription annuelle de mille étudiants dans les différents cours de l’UVA
mercredi 14 janvier 2004
Le ministre délégué auprès du ministre de l’Education, chargé de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle, de l’Alphabétisation et des Langues nationales, Georges Tendeng a émis le voeu de voir mille étudiants s’inscrire annuellement dans les différents cours de l’UVA dispensés sur les différents sites au Sénégal.
Cet objectif est ’’raisonnable, selon le ministre qui présidait le premier cours de l’UVA auquel prennent part 25 étudiant de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.
Georges Tendeng perçoit ce cours comme ’’un moyen de relever le défi que constitue l’orientation des 13 000 bacheliers dans l’enseignement supérieur’’.
’’Il me semble important de prévoir dès à présent une coordination nationale des centres UVA du Sénégal au niveau du ministre de l’Education pour prévoir leur développement et leur uniformisation’’, a ajouté M. Tendeng.
Saluant l’arrivée de ce nouveau venu dans le paysage universitaire, le ministre a émis le souhait de voir l’université Cheikh Anta Diop de Dakar rejoindre l’année prochaine le groupe constitué actuellement de cinq universités africaines pour un total d’une centaine d’étudiants.
Il a également remercié le gouvernement canadien qui a accepté de financer le volet francophone de l’UVA à travers le projet dénommé le Virtuel au service de l’Afrique francophone (Visaf).
Le ministre s’est réjoui des efforts fournis par les autorités de l’UGB qui ont permis la prise en charge d’étudiants physiquement affiliés à Saint-Louis, pédagogiquement enrôlés au Québec et sous la responsabilité combinée de l’UVA-siège à Nairobi.
L’UVA, souligne un document de présentation remis à la presse, peut être une solution de sortie de crise à coté des campus numériques francophones et des centres d’enseignement à distance.
’’C’est donc dans le but précis d’offrir une formation de qualité au continent africain en atteignant le maximum d’étudiants possibles tout en préparant un développement de capacités de nos universités que l’UVA a été créée’’, indique le texte qui rappelle le retard terrible de l’Afrique sur le plan de l’enseignement supérieur par rapport aux autres continents.
Les progrès accomplis par les télécommunications et surtout l’avènement des nouvelles technologies sont les atouts essentiels de l’UVA qui sera une grande consommatrice de technologie, indique la note de présentation, rappelant les difficultés qui consistent à faire interagir simultanément des acteurs se trouvant au moins sur trois continents (Afrique, Amérique et Océanie) sans compter la dispersion des acteurs en Afrique avec une trentaine de sites.
Aps
(Source : Sud Quotidien 14 janvier 2004) )