OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2007 > Avril > Généralisation du billet d’avion électronique à partir de 2008 : Les (…)

Généralisation du billet d’avion électronique à partir de 2008 : Les compagnies africaines risquent d’être laissées sur le tarmac de l’Iata

vendredi 13 avril 2007

Applications

La généralisation du billet électronique fait partie des cinq mesures phare du programme baptisé Stb (Simplying the Business) lancé, en 2004, par l’Association internationale du transport aérien (Iata en anglais). La billetterie électronique vise à faire des économies substantielles aux compagnies aériennes. Mais celles du continent africain seront-elles prêtes, d’ici l’échéance du 1er janvier 2008, compte tenu de la faiblesse de leurs moyens ?

L’Association internationale du transport aérien (Iata) espère que ses 265 compagnies n’utiliseront plus que le billet électronique d’ici la fin de l’année 2007. L’Iata estime que cette transition permettra à l’industrie de réaliser des économies de 3 milliards de dollars par an. Selon ses données, un « e-ticket » coûte 1 dollar à éditer contre 10 dollars pour un billet classique.

Rien de plus simple : comme un billet normal, il faut faire sa réservation, qu’elle soit en ligne, auprès d’une compagnie ou d’une agence de voyage. Une fois le voyage payé, le billet est créé dans la base de donnée de la compagnie aérienne. Un mémo voyage est alors envoyé par mail ou par fax, et récapitule toutes les informations pratiques du voyage. Ensuite, plus besoin de se soucier de quoi que ce soit. Le client peut s’enregistrer et choisir son siège, à partir de sa maison. Mais déjà, des craintes se font jour, notamment en Afrique où le développement des nouvelles technologies laisse à désirer dans certains pays. En plus, l’accès à Internet n’est pas à la portée de tout le monde.

« Le e-ticketing permettrait de décongestionner nos aéroports. S’enregistrer par Internet est simple, mais en Afrique tout le monde n’a pas accès à Internet. L’Iata doit tenir compte de cette réalité », a déclaré, hier, la représentante de l’aéroport de Libreville aux premières Journées de l’aviation de Iata.

Une crainte partagée par le directeur général de l’aéroport international Blaise Diagne de Diass, dont la première pierre a été posée le 4 avril dernier. « Comment l’Afrique peut tirer son épingle du jeu face à la mondialisation, notamment la généralisation du e-ticketing ? Est-ce que le continent sera dans les délais de l’Iata ? A l’image des Gds (réseau de distribution), la crainte est plus grave avec le billet électronique. L’Afraa (Association des compagnies aériennes africaines) devrait avoir un task force pour étudier ce problème. Le délai imparti (Ndlr : fin 2007) est relativement court », soutient Modou Khaya.

Pour le commandant Tall de Air Sénégal International, la principale préoccupation aujourd’hui est de savoir par quels moyens sécuriser le portefeuille clientèle des compagnies africaines face aux majors, surtout avec l’expérience des Gds ?

Ce qui a presque provoqué l’ire des représentants de compagnies européennes. « C’est un faux débat que de poser le sujet à ce niveau. Pourquoi le e-ticketing ne pourrait pas fonctionner en Afrique, alors qu’il est partout ailleurs dans le monde. L’Afrique regorge de ressources humaines de qualité capables de relever les défis. Les majors ont servi de cobayes à la billetterie électronique. La question qui mérite d’être posée est de savoir comment faire pour que ça marche bien en Afrique », déclare Willy Charliaux, le directeur Sénégal de Sn Brussels.

Directeur régional d’Air France, Franck Simian pense que l’affirmation du commandant Tall d’Air Sénégal International est « extrêmement » dangereuse, si elle n’est pas corrigée. « Le problème de la taille des compagnies est un vrai débat, mais cela pose aussi au niveau mondial. Air France a aujourd’hui une problématique en Afrique. Un environnement qui n’est pas toujours facile. La question est de savoir comment, tous ensemble, nous allons relever les défis du e-ticketing ».

Selon M. Philippe Bruyère, directeur Ifs-Iata, le e-ticketing est un scénario gagnant pour tous. Pour le client, c’est une simplification du voyage, sans papier. Avec les agences de voyage, c’est la suppression des coûts pour la distribution des billets aux clients. L’impact chez les compagnies est la suppression des coûts de gestion et impression de papier. Enfin pour les sociétés d’assistance au sol, il s’agit d’une meilleure gestion du papier et d’un accroissement du self service.

Philippe Bruyère a lancé un appel à la mobilisation générale des compagnies concernant la mise en place du billet électronique. Au-delà de 2007, les compagnies seront indirectement pénalisées. D’une part, parce qu’elles ne bénéficieront plus du support logistique spécifique mis en place pour le passage à l’e-ticket, d’autre part parce qu’elles perdront la collaboration des 60 000 agences de voyages agréées Iata qui revendent aujourd’hui leur billetterie.

Le challenge financier est alléchant. Selon M. Bruyère, la mise en place de cette mesure permettrait au transport aérien de faire une économie de 90 % sur leurs coûts d’émission papier, soit 3 milliards de dollars chaque année.

Toujours dans le cadre du programme Simplifying the business, 38 compagnies dans le monde entier émettent à ce jour des cartes d’embarquement avec codes barres à deux dimensions. Parmi celles-ci, aucune n’est africaine. Huit ont cependant prévu de le faire avant la fin de l’année 2007 en Afrique dont un Afrique du Centre et de l’Ouest (Air Sénégal International). « C’est donc maintenant qu’il faut commencer à y travailler ».

Le « e-ticking » s’étend désormais à l’univers du divertissement grâce à l’entrée en vigueur, en France, d’une loi autorisant la dématérialisation des billets de spectacles. Dans certaines boîtes de nuit, les clients se font greffer une puce dans le bras pour être plus facilement identifiables à leur arrivée, accéder au carré Vip ou s’en servir comme porte-monnaie électronique.

J. Mbengue

(Source : Wal Fadjri, 13 avril 2007)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2385/2734 Régulation des télécoms
  • 197/2734 Télécentres/Cybercentres
  • 1897/2734 Economie numérique
  • 916/2734 Politique nationale
  • 2734/2734 Fintech
  • 313/2734 Noms de domaine
  • 938/2734 Produits et services
  • 843/2734 Faits divers/Contentieux
  • 444/2734 Nouveau site web
  • 2593/2734 Infrastructures
  • 962/2734 TIC pour l’éducation
  • 105/2734 Recherche
  • 135/2734 Projet
  • 1692/2734 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 992/2734 Sonatel/Orange
  • 907/2734 Licences de télécommunications
  • 151/2734 Sudatel/Expresso
  • 533/2734 Régulation des médias
  • 669/2734 Applications
  • 566/2734 Mouvements sociaux
  • 883/2734 Données personnelles
  • 103/2734 Big Data/Données ouvertes
  • 326/2734 Mouvement consumériste
  • 190/2734 Médias
  • 360/2734 Appels internationaux entrants
  • 995/2734 Formation
  • 65/2734 Logiciel libre
  • 1024/2734 Politiques africaines
  • 614/2734 Fiscalité
  • 98/2734 Art et culture
  • 312/2734 Genre
  • 950/2734 Point de vue
  • 568/2734 Commerce électronique
  • 837/2734 Manifestation
  • 183/2734 Presse en ligne
  • 74/2734 Piratage
  • 108/2734 Téléservices
  • 547/2734 Biométrie/Identité numérique
  • 168/2734 Environnement/Santé
  • 185/2734 Législation/Réglementation
  • 195/2734 Gouvernance
  • 1002/2734 Portrait/Entretien
  • 82/2734 Radio
  • 429/2734 TIC pour la santé
  • 145/2734 Propriété intellectuelle
  • 40/2734 Langues/Localisation
  • 602/2734 Médias/Réseaux sociaux
  • 1110/2734 Téléphonie
  • 104/2734 Désengagement de l’Etat
  • 538/2734 Internet
  • 63/2734 Collectivités locales
  • 227/2734 Dédouanement électronique
  • 574/2734 Usages et comportements
  • 572/2734 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 306/2734 Audiovisuel
  • 1671/2734 Transformation digitale
  • 213/2734 Affaire Global Voice
  • 86/2734 Géomatique/Géolocalisation
  • 185/2734 Service universel
  • 361/2734 Sentel/Tigo
  • 96/2734 Vie politique
  • 825/2734 Distinction/Nomination
  • 20/2734 Handicapés
  • 384/2734 Enseignement à distance
  • 392/2734 Contenus numériques
  • 332/2734 Gestion de l’ARTP
  • 101/2734 Radios communautaires
  • 992/2734 Qualité de service
  • 239/2734 Privatisation/Libéralisation
  • 76/2734 SMSI
  • 268/2734 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1418/2734 Innovation/Entreprenariat
  • 715/2734 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 26/2734 Internet des objets
  • 100/2734 Free Sénégal
  • 241/2734 Intelligence artificielle
  • 140/2734 Editorial
  • 12/2734 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous