GSMA plaide pour une réduction des taxes sur le mobile en Afrique sub-saharienne
mardi 2 septembre 2014
La GSMA a appelé les gouvernements d’Afrique subsaharienne à réduire les taxes sur le mobile. L’organisation préconise également un assouplissement de la pression fiscale, qui étouffe la croissance économique des acteurs des télécoms dans la zone avec la plus forte croissance du monde.
La GSMA a révélé que l’introduction de taxes sur le trafic international entrant en Afrique (SIIT) peut conduire à une diminution des revenus pour les opérateurs mobiles et les gouvernements, et à la hausse des prix pour les consommateurs. Dans un deuxième rapport la GSMA a constaté que la plupart des revenus provenant de l’impôt ne donnaient pas les effets escomptés.
Selon Tom Phillips, Chef des affaires réglementaires de la GSMA, avec 37 pour cent d’abonnés, l’Afrique subsaharienne a un énorme potentiel de croissance dans le secteur.
“Le mobile est un contributeur important à l’économie de l’Afrique subsaharienne. En effet, il représente plus de six pour cent du PIB de la région, soit plus que toute autre région comparable à l’échelle mondiale“, a poursuivi M. Phillips. “Comme nos recherches l’ont montré, la taxation comme une proportion du coût total de possession mobile dans la région est également plus élevé que la moyenne mondiale, un facteur qui rend des services mobiles moins abordables pour les utilisateurs finaux.
Alors que la SIIT est fréquemment utilisée de manière opportuniste avec une vision à court terme pour générer des revenus par les gouvernements, nous sommes convaincus que l’élimination de ces taxes spécifiques aux mobiles profiterait aux consommateurs, aux entreprises et aux gouvernements en encourageant l’adoption de nouveaux services mobiles, en améliorant la productivité et en augmentant les recettes fiscales et le PIB à long terme“.
(Source : Afrique ITnews, 2 septembre 2014)