Fracture Numérique : Le grand retard de connectivité de l’Afrique en chiffres
lundi 30 septembre 2019
L’Afrique souffre de la fracture numérique. Alliance for Affordable Internet (A4AI) vient de publier une étude avec une nouvelle norme : Meaningful connectivity (Connectivité significative, Ndlr), qui mesure non seulement si une personne a accès à Internet, mais aussi la qualité de la connexion dont elle dispose. Et le moins que l’on puisse dire est que l’Afrique est véritablement à la traîne.
Que ce soit le temps de latence, le coût ou encore l’accès à l’Internet, le web, en Afrique, reste un luxe trois décennies après sa création. Alors que la moitié de la population mondiale est en ligne, il existe d’énormes disparités dans la qualité de l’internet, suivant que l’on vit en Europe ou en Afrique. La preuve par l’écart de connectivité entre le Nord et le Sud, que nous vous proposons ci-dessus.
1/7 – La vitesse de téléchargement médiane pour un utilisateur en Afrique est plus de sept fois inférieure à celle d’un utilisateur en Europe occidentale : 0,82 Mbps contre 7,06 Mbps.
14 minutes, 9 secondes – Durée approximative du téléchargement d’un clip YouTube de 10 minutes en définition standard avec la vitesse de téléchargement médiane pour un utilisateur en Afrique – passage à 1 heure et 25 minutes pour la HD.
36,3% – Pourcentage de ménages dans les pays en développement dotés d’un ordinateur – contre 83,2% de ménages dans les pays développés (Union internationale des télécommunications)
4 sur 10 – Nombre d’utilisateurs des économies émergentes qui vont en ligne sans accès à un ordinateur ou une tablette à la maison (Pew Research Center)
373 USD – Montant que le contribuable américain moyen paierait pour 1 Go de données s’il dépensait la même partie de son revenu mensuel en données que l’utilisateur africain moyen (A4AI).
(Source : Innovafrica, 30 septembre 2019)