Dakar sera la capitale africaine des nouvelles technolgies de l’information cette semaine avec le premier forum de l’UIT sur le développement des NTIC en Afrique. « Cette réunion qui se tient du 29 au 31juillet à Dakar, est un forum de l’UIT au sein duquel l’ART représente l’Etat sénégalais. Ce forum va discuter des partenariats entre le public et le privé dans le domaine des télécommunications et plus particulièrement pour le développement des nouvelles technologies en Afrique », explique M. Malick Guèye, directeur de l’Agence de régulation des télécommunications. L’organisation de ce rendez-vous des Ntic se fait « en partenariat avec les deux principaux opérateurs de télécommunication nationaux, la Sonatel et Sentel », a souligné M.Guèye. La préparation de ce forum s’est faite dans le cadre d’un Comité de pilotage réuni autour de l’ART, avec des représentants de l’UIT à Dakar, des représentants de la Sentel et de la Sonatel.
Cette convergence « démontre déjà côté sénégalais, l’existence d’un partenariat entre le public et le privé et colle à l’image qu’on veut rendre à l’issue de ce forum », de l’avis du directeur de l’Art. La problématique du partenariat public/privé pour le continent africain est l’un des grands axes du Nepad. Cette nouvelle politique veut faire en sorte que les secteurs public et privé, nationaux africains et internationaux, puissent se réunir autour de projets d’infrastructures ou de développement de services. La philosophie d’une telle politique, est de mettre en synergie les capacités des deux secteurs pour pallier les difficultés dans la recherche de financement.
Dans ce cadre là, « le forum va aborder un certain nombre de questions ayant trait, à la problématique des infrastructures existantes, au cadre légal et réglementaire du partenariat public/privé et l’investissement privé. Le problème des capacités s’agissant des ressources humaines et la question du financement ne seront pas en reste », note Malick Guèye. Il ajoute que l’objectif est d’aboutir à « des recommandations ou de propositions pour favoriser l’implication du secteur privé africain dans le développement des NTIC dans le contexte globalisation et nouer des partenariat entre les privés étrangers et le secteur public africain ». Par ailleurs, M. Guèye pense que « les Ntic constituent un passage incontournable aujourd’hui et il faut une maîtrise de ces instruments du monde numérique, pour ne pas être en reste des échanges commerciaux et d’échanges des produits ».A la suite de ce forum, se tiendra la première assemblée générale de l’Association des régulateurs de l’Afrique de l’Ouest (Artao).
Cette association née tout récemment, vise à aller dans le sens de l’harmonisation des politiques en matière de développement des télécommunications. L’Artao est un outil qui a été mis en place par les agences de régulation des télécommunications au sein de la Cedeao. L’association compte réfléchir sur un modèle de réglementation harmonisée pour offrir une plus grande visibilité aux investisseurs. Cette première réunion de l’ Artao visera à solidifier les outils de gestion et de suivi des orientations qui seront délibérées au cours de l’Assemblée générale et se penchera sur le renforcement des capacités des agents dans le domaine des télécommunication.
Sada Ndiaye
(Source : Le Journal de l’économie 28 juillet 2003)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000