Fonds du service universel en Afrique : Une étude sur son utilisation et son mandat en perspective
lundi 23 juin 2008
A peine mis en place le vendredi 20 juin dernier à Gorée, le réseau de recherche et de plaidoyer sur les Technologies de l’information et de la communication (Tic) en Afrique de l’ouest et centrale (Goree-Tic) entreprend un grand chantier. Il a décidé de mener une étude dans le court terme sur le financement et l’utilisation du fonds de service universel dans les différents Etats de l’Afrique de l’ouest et du centre.
La coordonnatrice du réseau et membre de l’Association pour le progrès des communications (Apc), Coura Fall a indiqué que « le financement du service universel est véritablement un sujet d’actualité et que c’est un fonds qui existe dans certains pays d’Afrique ». Selon elle, « l’objet de cette étude sera examiné le mandat du fonds, de voir s’il est bien utilisé ». Coura Fall a souligné que le rapport de cette étude devra être disponible d’ici décembre 2008 afin que Gorée-Tic puisse étoffer, avoir un soubassement pour le plaidoyer qu’il entend dérouler.
Cet atelier organisé par l’Apc en partenariat avec le Centre de recherche pour le développement international (Crdi) du 17 au 20 juin dernier à Gorée a permis la naissance de réseau dénommé « Gorée-Tic ». Coura Fall a, ainsi, fait savoir que « réseau aura pour rôle d’entreprendre un plaidoyer en se basant sur les résultats de recherche pour un accès universel et abordable aux Tic ».
Un réseau de recherche et de plaidoyer sur les Technologies de l’information et de la communication en Afrique de l’Ouest et centrale dénommé GOREe-Tic, a été mise en place à l’issue d’un atelier portant sur les usages des politiques TIC organisé du 17 au 20 Juin au Gorée Institute.
Elle a tenu à faire savoir que « GOREe-TIC est né d’un engagement des membres de la société civile africaine spécialisés dans les TIC pour le Développement avec pour vision un accès universel et abordable aux technologies en Afrique ».
Selon le communiqué sanctionnant l’atelier, « plus de vingt participants de la société civile du Bénin, Cameroun, Canada, Congo, Maroc, Mali, Niger et du Sénégal conscients des difficultés que connaissent les populations africaines pour accéder aux infrastructures TIC, ont identifié les priorités de recherche et de plaidoyer susceptibles de provoquer des changements dans les lois, règlements et stratégies de télécommunication de la sous région ».
La coordonnatrice régionale a, dans la foulée, avancé que « l’objectif de GOREe-TIC est de faire de la recherche sur les enjeux des TIC et de lancer un plaidoyer sur la base des fruits de la recherche en Afrique de l’Ouest et Centrale à destination des gouvernants africains. Cela en vue d’amener les autorités à favoriser l’accès universel et abordable aux TIC aux populations pour un développement rapide et durable des pays de cette sous région ».
Elle a, par ailleurs rappelé que « les TIC qui sont indispensables pour le développement durable des pays africains constitue un excellent outil pour lutter contre la pauvreté et surtout pour créer des richesses ».
Ibrahima Lissa Faye
(Source : Sud Quotidien, 23 juin 2008)