Fonds de Solidarité Numérique : De grands progrès réalisés, selon Mamadou Diop Decroix
jeudi 6 mai 2004
Le ministre de l’Information, de l’Intégration économique africaine et de la Promotion des Technologies de l’information et de la communication, Mamadou Diop Decroix, a tenu hier, un point de presse sur la rencontre des Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU) à laquelle le chef de l’Etat a été invité. À cet effet, le président de la République a présenté le thème de la Coopération Nord-Sud et la Solidarité Numérique devant les élus locaux d’Europe et d’Afrique.
C’est un ministre de l’Information très satisfait qui s’est présenté devant la presse. Une satisfaction qui s’explique par les progrès obtenus dans le cadre de la mise en place du Fonds de Solidarité Numérique (FSN). Il estime que « le concept est de plus en plus partagé » et sa « pertinence de plus en plus perçue » à travers le monde. « Nous avons le triomphe modeste, mais nous sommes satisfaits » s’est exprimé M. Diop. Le point de presse a été une occasion pour le ministre de l’Information de présenter les résultats du « Congrès constitutif de l’organisation Cités et Gouvernements Locaux Unis » tenu du 2 au 5 mai à Paris. L’organisation des Cités et Gouvernements Locaux Unis est issue de la fusion de deux anciennes organisations, « l’une d’origine francophone (la Fédération Mondiale des Cités Unies ou FMCU) et l’autre, d’origine anglo-saxonne, (International Union of Local Authorities ou IULA) ». Lesquelles ont été rejointes par "Métropolis, (organisation des villes de plus d’un million d’habitants) et Citynet (organisation des villes asiatiques) a expliqué M. Diop.
L’organisation des collectivités locales à « dimension mondiale, le (CGLU) » a un triple objectif. C’est d’abord favoriser « le principe de proximité » motivé par la mondialisation qui impose « une gestion plus proche des citoyens », la notion de « réseau ». Ce que le ministre appelle « un tissu d’acteurs désireux de participer à une dynamique de dialogue » et enfin pallier « la fatigue des Etats » a souligné le ministre. Car le concept de coopération internationale (entre Nations) n’a pas abouti à des « résultats très satisfaisants ». Selon le ministre, « la pauvreté s’étend, les conflits n’ont jamais été aussi nombreux, les dépenses pour l’armement en constante augmentation, l’environnement s’altère gravement avec des conséquences de plus en plus inquiétantes et enfin la sécurité est devenue globale, le manque de solidarité apparaît de plus en plus ». À cet effet, dit le ministre de l’Information, le chef de l’Etat, initiateur du Fonds de Solidarité numérique, « un concept basé sur des contributions financières volontaires destinées à résorber la fracture numérique entre le Nord et le Sud », a fait une communication sur « La coopération Nord-Sud et la Solidarité numérique » avec comme thème principal « l’échec de la coopération internationale », c’est-à-dire celui des « formes de coopération qui ont eu cours jusqu’à présent au sein de la communauté internationale » a indiqué le ministre.
(Source : Le Soleil 6 mai 2004)