Selon une source proche du milieu des télécommunications, l’Etat du Sénégal aurait notifié à la Sonatel, le 31 décembre 2003, la cessation du régime de monopole concédé à la Sonatel depuis le 18 juillet 1997.
Si cette information se confirme, ce serait là la première mesure concrète pour la réduction de la fracture numérique au niveau national pour le plus grand bonheur de la majorité écrasante des Sénégalais :
– Les petits consommateurs qui pourraient espérer une baisse encore plus conséquente des communications téléphoniques et d’un accès plus aisé et moins cher à
Internet,
– Les opérateurs économiques qui pourraient exploiter le créneau des services à valeur ajoutée jusqu’à présent muselés par les tarifs exorbitants appliqués par la Sonatel sur les moyens de communication et notamment les liaisons spécialisées,
– Les entreprises qui verraient une baisse substantielle des coûts des communications et qui amélioreraient ainsi leur compétitivité.
– L’écrasante majorité de sénégalais habitant hors des centres urbains qui verraient leur vie nettement améliorée avec la réduction de l’éloignement qu’apporte
les NTIC. D’un point de vue économique ce serait la révolution pour eux avec l’explosion des échanges entre eux et le reste du monde par la naissance d’opérateurs télécom pour le monde rural.
– La naissance d’une nouvelle économie au Sénégal avec ses effets sur la redynamisation de toute l’économique ainsi que ses effets sur l’emploi.
– L’Etat, Hé oui l’Etat, qui pourrait renflouer ses caisses avec les taxes et impôts générés par cette nouvelle économie.
Prions pour tout le Sénégal que cette information soit confirmée et qu’un véritable régime de concurrence puisse voir le jour dans le monde des télécommunications avec :
– Une mutualisation des moyens de communication avec l’international pour la voix et l’Internet,
– Une mutualisation du réseau de communication entre la Sonatel et les abonnés pour permettre une introduction rapide d’un second opérateur sur le fixe,
– Une chartre très claire imposée à tous les opérateurs pour éviter les subventions croisées. Ce qui est le cas entre la Sonatel et Alizé et entre la Sonatel et la Sonatel Multimédia. La Sonatel Multimédia a, en effet, complètement mis à genoux les fournisseurs privés d’accès à Internet en obtenant un meilleur accès aux ressources Internet.
Prions
(Source : Texte anonyme reçu le 11 janvier 2004)