Un nouveau scandale éclate sur le net. Depuis mardi soir, trois listes contenant des noms, des numéros de téléphone, des adresses et des profils de femmes circulent sur les réseaux sociaux. Elles sont présentées comme les « filles faciles » de Dakar, c’est-à-dire se livrant à la prostitution, sous toutes ses formes : régulière, clandestine, via le net, entre autres. Sur Whatsapp, Tweeter, Google ou encore Facebook, le débat est accaparé par ces listes dont on ne connait pas, pour le moment, l’origine ni les auteurs de la divulgation. Dans les groupes Facebook, tels que « T’es de Dakar si… », l’un des groupes les plus dynamiques de Facebook au Sénégal regroupant plus de 20 000 membres, chacun y va de ses commentaires les plus fous. Ces listes dont WalfQuotidien est en possession dévoilent l’identité de 437 femmes. La première liste contient 140 noms, la deuxième 65 et la troisième publiée un peu plus tard 232 femmes.
Les photos de certaines d’entre elles sont affichées dans leur profil Whatsapp, avec des noms qui sonnent bien sénégalais. Certaines habitent des quartiers de Dakar tels que : Hlm 5, Hlm 3, Hlm 4, Parcelles-Assainies, Usine Bène Tally, Gibraltar, Médina, Liberté 5, Liberté 4, Liberté 2, Liberté 6, Grand-Yoff, Grand-Dakar, Dieuppeul, Centenaire, Dakar-ville, Scat Urbam, Patte D’oie, Castor, Mermoz, Sacré-Cœur, Ouest Foire, Derklé, Fass, Yoff Bceao, Niarry Tally, Bourguiba, Cité enseignant, Monaco Plage, Baobab, Rebeuss, Soprim, Sodida, Sicap Foire et Cité des eaux. Dans la banlieue, des quartiers comme Pikine sont cités. Dans les régions, on les retrouve à Louga et Mbour. Au niveau de la diaspora, elles sont basées dans plusieurs pays d’Europe et d’Amérique, comme par exemple les Etats-Unis. Il figure sur les listes des élèves, des politiciennes membres d’un grand parti politique de l’opposition bien identifié, des émigrés et des professions diverses.
Dès que ces noms ont commencé à circuler sur les réseaux sociaux, des hommes ont tenté d’entrer en contact avec eux, mais cela n’a pas été du goût des concernées qui décident de porter plainte pour tirer cette affaire au clair
La Police est en action pour dénicher les auteurs de cette « violation des données personnelles ».
(Source : Rewmi, 23 novembre 2018)