Pour s’intéresser aux 1,2 milliards d’africains, Facebook lance le projet baptisé « Simba ». Cet immense câble sous-marin de fibre optique devrait permettre à la quasi-totalité de l’Afrique de profiter d’Internet. Sans donner les détails, le projet d’encercler l’Afrique avec « simba » de son vrai nom pourrait être relié aux point d’accès existants, notamment sur certaines plages des côtes Est, Nord et Ouest.
our grossir et occuper l’espace numérique, le leader Facebook sait qu’il doit absolument s’attaquer et élargir ses bases en l’Afrique. Avec plus de 1,2 milliards de personnes, le continent n’est pas encore très bien connecté au reste du monde pour certaines régions.
L’objectif de l’entreprise est assez clair : permettre au monde entier d’avoir un accès à internet. C’est sur ce gigantesque câble sous-marin de fibre optique que Facebook peut compter pour encercler l’Afrique et le connecter au monde. C’est dans le Wall Street Journal, que Facebook a décidé de parler de cette opération démesurée.
Quant l’avenir du géant réseau social qu’est Facebook dépend certainement de l’Afrique, il n’est pas permis d’hésiter sur les moyens. Plusieurs millions d’africains pouvaient demain se connecter à Internet et créer un compte Facebook. Cette ambitieux projet du réseau social pourrait gagner énormément d’utilisateurs en très peu de temps et donc gagner en puissance.
Ce n’est pas la première fois que Facebook parle d’installer un câble sous-marin pour connecter le monde. Cependant il n’y aurait pas encore d’accord signé pour l’installation de ce câble géant.
Pour rappel, déjà, en 2017 et avec l’aide de Microsoft, Facebook tirait un câble transatlantique de plus de 6 500 kilomètres. L’installation de Marea, le nom de ce câble, a débuté en 2016 et a apporté une connexion stable en 2018. Son point de départ se trouvant aux États-Unis, à Virginia Beach, il est arrivé jusqu’à Bilbao, en Espagne.
Et puis qu’en 2019, Internet n’est toujours pas fiable en Afrique, faute d’infrastructures toujours en cours de développement et des régions du continent absolument non recouvertes, Facebook souhaite permettre aux africains de pouvoir utiliser WhatsApp, Instagram et Facebook en toute liberté et avec un connectivité sans faille dans le continent.
(Source : Siècel Digital, 9 avril 2019)