Festival mondial des arts nègres : un site web où s’informer à bonne source
mercredi 17 mars 2004
http://www.fesman.org/. C’est le nouveau site web abritant le troisième festival mondial des arts nègres. Lancé hier par le ministre de la culture Mme Safiatou Ndiaye Diop, ce site permettra, selon les initiateurs, de relever le défis de l’organisation en appelant tous les acteurs à s’y impliquer davantage pour la réussite totale de ce grand projet du président Wade. « Avec le site nous nous donnons les moyens grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic), de communiquer en temps réel et simultanément à tous nos partenaires les informations utiles, mais aussi de recevoir les suggestions, contributions qui nous permettront de relever le challenge de l’organisation du troisième festival mondial des arts nègres » souligne Mme le ministre de la culture Mme Safiatou Ndiaye Diop. M. Am Thiam responsable des Ntic au ministère de la culture qui a procédé à la présentation du site affirmera que « l’objectif visé est de diffuser, promouvoir mais aussi collecter tous les données, suggestions, contributions et souhaits de tous les artistes et experts ». Il aura un contenu pratique et évolutif. En version française, il sera bientôt disponible en version anglaise".
Sous le thème de la « Renaissance africaine », le troisième Festival mondiale des Arts nègres permettra à l’Afrique et à sa diaspora de puiser au plus profond d’elles-mêmes pour se hisser dans ce contexte de mondialisation marqué par la globalisation. Avec plus de cinq cents invités attendus provenant d’Afrique et du monde, Mme Safiatou Ndiaye Diop dira que « ce festival sera l’occasion pour nous Africains de montrer notre culture, écrire nous-mêmes notre histoire pour qu’elle ne soit plus écrite par les autres ».
Ce troisième festival mondial des Arts nègres se tiendra quarante ans après le tout premier initié par le président-poète Léopold Sédar Senghor en 1966. Ce dernier avait pour but de couronner la réconciliation de l’Afrique avec elle-même après les nuits de l’esclavage et de la colonisation. Le deuxième festival panafricain de Lagos au Nigéria en 1977, quant à lui, devait capitaliser les points de convergence de nos cultures respectives comme ciment devant garantir un développement harmonieux du continent.
Fatou K. Sene
(Source : Wal Fadjri 17 mars 2004)