OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2011 > Juin > Fermeture des cyber de Saint-Louis : Les internautes dans la tourmente, les (…)

Fermeture des cyber de Saint-Louis : Les internautes dans la tourmente, les plus nantis disposent de branchements internes

jeudi 30 juin 2011

Télécentres/Cybercentres

Après la fermeture massive des télécentres dans la ville, c’est au tour des cybercafés de baisser leurs rideaux, au grand dam des surfeurs et adeptes des Tic. Pourtant, dans un passé très récent, il était rare de parcourir une courte distance sans voir une salle aménagée avec quelques ordinateurs. Seuls les plus nantis disposent de branchements à domicile pour poursuivre leurs activités et gagner plus de temps.

Les cybercafés qui foisonnaient dans la capitale du nord se font maintenant désirer dans certains endroits. C’est le cas dans beaucoup de quartiers de la ville. C’est une situation inquiétante, prise au sérieux par les populations qui ne disposent malheureusement pas d’Adsl à la maison, faute de moyens.

Les gérants indexent les lourdes charges

Mais pour les étudiants, élèves, travailleurs et autres, l’internet est fondamental pour mener des recherches ou répondre au message électronique d’un ami. Il est devenu un véritable casse-tête pour eux, du fait que beaucoup de cybers ont baissé rideaux. Certains internautes interpellés soutiennent que les gérants de cyber utilisent des machines de seconde main. « Il est très difficile de travailler avec ces machines qui datent de mathusalem. Elles ont une connexion très lente, ce qui fait que nous perdons beaucoup de temps avant de démarrer notre travail », a déploré Lamine Ndiaye pour qui c’est la raison pour laquelle les pannes sont fréquentes.

D’autres pensent que c’est le manque d’entretien des ordinateurs par les gérants. « Il y a surtout la manipulation abusive des jeunes qui n’ont aucune connaissance de base de l’outil informatique. Ils sont d’ailleurs à l’origine de ces désagréments. Il nous arrive de voir nos clés contaminées. Nous faisons parfois le tour de la ville pour disposer de connexion », a dénoncé Babacar Niang. Quoi qu’il en soit, ces versions ont été balayées d’un revers de main par les gérants et autres propriétaires de cyber qui indexent les lourdes charges endossées. « Les factures d’électricité et celles de la Sonatel sont salées et souvent les échéances sont trop rapprochées ; la location de la salle, la maintenance, le personnel sont autant de charges qu’il faut prendre en compte à chaque fin de mois. Et malheureusement, on ne peut vendre l’heure à plus de 150 F ou 250 F dans certaines zones de la ville », a fait savoir Massow Kâ.

La connexion interne prend forme

Actuellement, beaucoup de cybers ont certes fermés, ce qui cause des désagréments aux usagers qui sont obligés de faire une longue distance pour se connecter, mais d’autres alternatives sont trouvées. En effet, vu la fermeture des cybers et la nécessité de disposer d’une connexion, les organismes téléphoniques facilitent facilite l’accès aux populations. La concurrence est passée par là. Certains disposent de clé, de connexion wifi ou d’Adsl. « Cette connexion me permet de passer plus de temps avec ma famille. J’avoue qu’il m’arrivait de rester dans un cyber jusqu’à 23 heures. Mais aujourd’hui c’est terminé car ma famille me voit toujours », a soutenu Vieux Sèye. Ce dernier dénonce les délestages qui, selon lui, perturbent parfois son travail. Par contre, ceux qui disposent de connexion wifi la sécurisent. « Je ne veux pas que les internautes aient accès à mes données », dira Amadou Fall contrairement à Pape Tapha Touré pour qui le partage est important. « Il faut toujours partager ce qu’on a avec les autres », a-t-il expliqué.

Il faut signaler que l’heure varie entre 200 et 300 fcfa. Certains internautes n’hésitent pas à utiliser à plusieurs reprises le ticket, une attitude qui est loin d’arranger les gérants.

Gallaye Sène

(Source : L’As, 30 juin 2011)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2126/2333 Régulation des télécoms
  • 173/2333 Télécentres/Cybercentres
  • 1580/2333 Economie numérique
  • 825/2333 Politique nationale
  • 2333/2333 Fintech
  • 259/2333 Noms de domaine
  • 829/2333 Produits et services
  • 700/2333 Faits divers/Contentieux
  • 368/2333 Nouveau site web
  • 2228/2333 Infrastructures
  • 851/2333 TIC pour l’éducation
  • 93/2333 Recherche
  • 122/2333 Projet
  • 1439/2333 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 901/2333 Sonatel/Orange
  • 793/2333 Licences de télécommunications
  • 134/2333 Sudatel/Expresso
  • 469/2333 Régulation des médias
  • 615/2333 Applications
  • 501/2333 Mouvements sociaux
  • 787/2333 Données personnelles
  • 61/2333 Big Data/Données ouvertes
  • 297/2333 Mouvement consumériste
  • 179/2333 Médias
  • 323/2333 Appels internationaux entrants
  • 711/2333 Formation
  • 49/2333 Logiciel libre
  • 887/2333 Politiques africaines
  • 416/2333 Fiscalité
  • 84/2333 Art et culture
  • 287/2333 Genre
  • 769/2333 Point de vue
  • 492/2333 Commerce électronique
  • 709/2333 Manifestation
  • 160/2333 Presse en ligne
  • 64/2333 Piratage
  • 103/2333 Téléservices
  • 457/2333 Biométrie/Identité numérique
  • 153/2333 Environnement/Santé
  • 203/2333 Législation/Réglementation
  • 170/2333 Gouvernance
  • 874/2333 Portrait/Entretien
  • 72/2333 Radio
  • 355/2333 TIC pour la santé
  • 134/2333 Propriété intellectuelle
  • 29/2333 Langues/Localisation
  • 511/2333 Médias/Réseaux sociaux
  • 941/2333 Téléphonie
  • 96/2333 Désengagement de l’Etat
  • 498/2333 Internet
  • 59/2333 Collectivités locales
  • 191/2333 Dédouanement électronique
  • 611/2333 Usages et comportements
  • 518/2333 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 280/2333 Audiovisuel
  • 1420/2333 Transformation digitale
  • 194/2333 Affaire Global Voice
  • 76/2333 Géomatique/Géolocalisation
  • 176/2333 Service universel
  • 335/2333 Sentel/Tigo
  • 87/2333 Vie politique
  • 745/2333 Distinction/Nomination
  • 17/2333 Handicapés
  • 366/2333 Enseignement à distance
  • 321/2333 Contenus numériques
  • 299/2333 Gestion de l’ARTP
  • 89/2333 Radios communautaires
  • 818/2333 Qualité de service
  • 214/2333 Privatisation/Libéralisation
  • 68/2333 SMSI
  • 225/2333 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1312/2333 Innovation/Entreprenariat
  • 685/2333 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 24/2333 Internet des objets
  • 85/2333 Free Sénégal
  • 206/2333 Intelligence artificielle
  • 100/2333 Editorial
  • 9/2333 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous