Le collectif des opérateurs privés de terminaison d’appels regroupé autour des professionnels du secteur des télécommunications a tenu hier, vendredi 22 novembre, un point de presse. Encore une fois, est-on tenté de dire, pour attirer l’attention de l’opinion sur les problèmes qu’ils rencontrent avec la Société nationale des télécommunications au Sénégal (Sonatel).
Grogne chez les opérateurs qui utilisent l’Internet pour acheminer à travers le réseau Ip (Internet protocol) des paquets contenant des appels d’une destination à une autre (locale, nationale ou internationale). De nombreuses personnes communiquent aujourd’hui ou se forment à distance à travers le monde, à l’aide de ces moyens techniques qui permettent une diminution des coûts dans les communications longue distance (appels internationaux), grâce à l’utilisation d’Internet soit directement en Ip vers Ip, soit Ip vers Pop " Point of presence " vers le réseau commuté local distant.
Aujourd’hui, le mouvement d’humeur noté dans le secteur est relatif au fait que les accords passés entre les fournisseurs de services divers dans le domaine de la téléphonie ont été, selon certaines sources, remis en cause par la Sonatel. Abdoulaye Diagne directeur de la société Infocom, estime que, " les tarifs que nous offre la Sonatel ne nous permettent pas d’être compétitifs sur le marché et tout cela a des répercussions sur notre business. Nous ne voulons que travailler dans des conditions honnêtes et transparentes ".
Résultat, les dix opérateurs qui utilisaient le réseau Ip ont tous suspendu leurs activités. Lamine Sèye opérateur de la société Ncs dénonce lui aussi le traitement discriminatoire opéré dans la fixation des prix sur le réseau fixe et le réseau mobile. Selon lui, " la minute termine pour le fixe à 30 % et pour le mobile, ils ont noté un écart de plus de 50 %. Ce qui ne leur permet pas d’offrir ce service ".
De même la tarification de la bande passante serait plus chère par rapport aux tarifs proposés à l’opérateur Itxc leur principal concurrent basé à l’étranger. Cette société est, selon eux, hébergée par la Sonatel et ne paye pas la Tva. Car elle est basée à l’étranger. De plus, ils ont noté beaucoup d’anomalies dans la facturation. Ce qui explique le refus de payer des factures qui recèlent des erreurs flagrantes. Ils exigent des factures conformes par rapport à ce qu’ils ont consommé. Ils ont saisi les autorités ainsi que l’Agence de régulation des télécommunications (Art) qui actuellement ne dispose pas de textes réglementaires pour jouer pleinement son rôle d’arbitre.
Yacine KANE
(Source : Sud Quotidien 23 novembre 2002)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000