Conformément au principe de droit, selon lequel, « la loi doit s’adapter aux situations actuelles », les « Câblodistributeurs » exigent la signature de leur convention de concession. Celle qui doit régir l’exercice de leur métier (la distribution de télévision par câble), face à l’absence de dispositions réglementaires concernant le secteur. Et le président de Sortec, Cheikh Sène et ses camarades, veulent l’entrée en vigueur de ladite convention. Ils étaient en conférence de presse hier, à la maison de la culture Douta Seck.
La société de redistribution de télévision par câble ne conçoit pas le blocage de la signature de la convention de concession. En effet, le Soretec s’interroge sur le retard de son entrée en vigueur. Surtout que le Sénégal a ratifié le traité relatif au commerce des services intérieurs dont l’objectif consiste à libéraliser le secteur. Ensuite, les câblodistributeurs affirment avoir rempli les conditions imposées par les autorités, pour l’obtention de ce document. « Nous avons rempli toutes les exigences de l’Etat, mais notre demande est toujours rangée dans les tiroirs des autorités étatiques », s’est indigné le président de la Soretec, Cheikh Sène. En effet, face aux difficultés d’exercice de leur métier (la redistribution de télévision par câble), les câblodistributeurs ne réclament qu’une chose : la réglementation de leur secteur, en signant la convention de concession. Mais, après dix ans de combat, les câblodistributeurs doivent encore patienter. Même s’ils remplissent toutes les conditions requises. « D’abord nous nous sommes regroupés, au sein d’une structure nationale avec un statut de Groupement d’Intérêt Economique (GIE). Ensuite, nous avons régularisé nos activités avec les chaînes concernées, à travers la signature d’un protocole avec ABSAT. Enfin, nous avons mis en place une inter-commission, chargée de rédiger la convention de concession et un cahier de charge », a informé le président de la Soretec. Avant d’ajouter : « mais jusqu’à présent, ce dossier est toujours dans les tiroirs du ministre. Inapplicable faute de signature ». Seulement le député libéral justifie la passivité du ministre de tutelle par la concurrence. « Les détenteurs de chaînes de télévision, promoteurs de publicités mensongères sont les responsables de ce blocage », a laissé entendre Amadou Diarra. Abondant dans le même sens, le représentant du ministre de la communication, réconforte les concernés, déclarant que d’ici peu la convention verra le jour, tout est fin prêt. Ainsi, soucieux du sort de ses clients, suite au retard de cette signature, l’avocat Me El Hadj Diouf propose « un arrêté ministériel visant à protéger les câblodistributeurs ». Pour rappel, la Soretec est une structure, mise sur pied par des câblodistributeurs afin de mettre fin à l’agression « sauvage » qu’ils subissent, de la part des gardiens du respect de la légalité.
Seynabou Fall
(Source : L’Office, 5 mai 2011)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000