OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2022 > Mai 2022 > Face à la cybercriminalité, l’Afrique cherche sa propre réponse

Face à la cybercriminalité, l’Afrique cherche sa propre réponse

samedi 14 mai 2022

Cybersécurité/Cybercriminalité

Escroqueries en ligne, paiement par mobile, menaces d’attaques d’ampleur : l’Afrique subsaharienne est souvent présentée comme particulièrement vulnérable face à la cybercriminalité, mais les acteurs du secteur cherchent à apporter une réponse spécifique.

« Il faut élever la question de la cybersécurité au rang des obligations régaliennes de l’Etat », prône le docteur tchadien en économie Succès Masra, à l’occasion de la deuxième édition du Cyber Africa Forum qui s’est tenu en début de semaine à Abidjan, mettant en garde contre la « guerre digitale de demain ».

« Si on fait cela, il y aura des obligations de résultat. La conscience sur la question n’est pas encore totalement au rendez-vous, il faut accélérer », ajoute t-il, appelant les acteurs africains à « s’approprier les compétences ».

Avec 500 millions d’internautes, selon un rapport d’Interpol, l’Afrique compte plus de personnes connectées que d’autres régions comme l’Amérique du Sud ou le Moyen-Orient.

Pourtant, moins de 40% de la population est aujourd’hui connectée sur le continent ce qui laisse un immense potentiel de croissance pour l’économie numérique... et les cybermenaces.

Pour le colonel Guelpetchin Ouattara, patron de la lutte contre la cybercriminalité en Côte d’Ivoire, la réponse doit être adaptée aux spécificités africaines.

« Il faut dimensionner notre réponse à la problématique locale. Il ne faut pas comparer l’Afrique à d’autres parties du monde qui ont leurs propres réalités, leur propre environnement numérique, leurs propres risques. On ne peut pas dire que l’Afrique est en retard », assure t-il à l’AFP.

De nombreuses attaques concernent par exemple les transferts d’argent par mobile, particulièrement répandus sur le continent.

« Les agressions des systèmes d’information purs c’est moins de 5% de nos attaques en Côte d’Ivoire. Tout ce qui concerne les escroqueries en ligne ou sur les transferts d’argent via mobile, les chantages à la vidéo etc... c’est 95% », détaille le colonel Ouattara.

Marché lucratif

Quelques attaques d’ampleur comme celle qui a interrompu brièvement tout l’internet du Liberia en 2016 ont défrayé la chronique, mais les escroqueries en ligne demeurent la cybermenace la plus prééminente, confirme l’étude d’Interpol, au niveau continental.

La facture n’en est pas moins salée : les spécialistes estiment les pertes économiques liées à la cybercriminalité à quatre milliards de dollars par an pour les pays africains.

Quelques pays, à l’image de la Côte d’Ivoire ont déjà adopté un plan stratégique national pour le numérique.

Plusieurs outils de lutte sont en place, notamment la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC), une structure du ministère de l’Intérieur composée d’enquêteurs et de spécialistes des technologies.

La page Facebook du PLCC, suivie par 200.000 personnes, publie régulièrement des messages de prévention et même des récits d’arrestations avec les modes opératoires des criminels, afin de sensibiliser les individus.

« La sécurité numérique doit être un réflexe pour le citoyen, exactement comme quand on ferme la porte à clé le soir en rentrant chez soi », explique le colonel Ouattara.

L’intérêt pour les questions de cybersécurité est en tout cas croissant sur le continent, à l’image d’un sommet dédié à Lomé en mars dernier.

Selon une étude de PwC, le marché de la cybersécurité en Afrique est estimé à 2,32 milliards de dollars en 2020 contre 1,33 milliards en 2017.

« Il y a une prise de conscience et un vrai engouement », assure Franck Kié, le commissaire général du forum d’Abidjan où une vingtaine d’entreprises ont également pu exposer leurs produits.

(Source : Notre Temps, 11 mai 2022)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2268/2626 Régulation des télécoms
  • 191/2626 Télécentres/Cybercentres
  • 1821/2626 Economie numérique
  • 891/2626 Politique nationale
  • 2626/2626 Fintech
  • 303/2626 Noms de domaine
  • 901/2626 Produits et services
  • 828/2626 Faits divers/Contentieux
  • 427/2626 Nouveau site web
  • 2476/2626 Infrastructures
  • 919/2626 TIC pour l’éducation
  • 106/2626 Recherche
  • 132/2626 Projet
  • 1625/2626 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 964/2626 Sonatel/Orange
  • 855/2626 Licences de télécommunications
  • 146/2626 Sudatel/Expresso
  • 512/2626 Régulation des médias
  • 655/2626 Applications
  • 560/2626 Mouvements sociaux
  • 850/2626 Données personnelles
  • 98/2626 Big Data/Données ouvertes
  • 315/2626 Mouvement consumériste
  • 185/2626 Médias
  • 349/2626 Appels internationaux entrants
  • 965/2626 Formation
  • 60/2626 Logiciel libre
  • 994/2626 Politiques africaines
  • 591/2626 Fiscalité
  • 91/2626 Art et culture
  • 300/2626 Genre
  • 912/2626 Point de vue
  • 556/2626 Commerce électronique
  • 802/2626 Manifestation
  • 172/2626 Presse en ligne
  • 73/2626 Piratage
  • 108/2626 Téléservices
  • 551/2626 Biométrie/Identité numérique
  • 161/2626 Environnement/Santé
  • 173/2626 Législation/Réglementation
  • 186/2626 Gouvernance
  • 958/2626 Portrait/Entretien
  • 79/2626 Radio
  • 407/2626 TIC pour la santé
  • 143/2626 Propriété intellectuelle
  • 36/2626 Langues/Localisation
  • 575/2626 Médias/Réseaux sociaux
  • 1066/2626 Téléphonie
  • 103/2626 Désengagement de l’Etat
  • 520/2626 Internet
  • 61/2626 Collectivités locales
  • 218/2626 Dédouanement électronique
  • 552/2626 Usages et comportements
  • 553/2626 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 294/2626 Audiovisuel
  • 1593/2626 Transformation digitale
  • 207/2626 Affaire Global Voice
  • 84/2626 Géomatique/Géolocalisation
  • 181/2626 Service universel
  • 350/2626 Sentel/Tigo
  • 89/2626 Vie politique
  • 789/2626 Distinction/Nomination
  • 19/2626 Handicapés
  • 371/2626 Enseignement à distance
  • 376/2626 Contenus numériques
  • 311/2626 Gestion de l’ARTP
  • 97/2626 Radios communautaires
  • 955/2626 Qualité de service
  • 232/2626 Privatisation/Libéralisation
  • 73/2626 SMSI
  • 265/2626 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1364/2626 Innovation/Entreprenariat
  • 685/2626 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 25/2626 Internet des objets
  • 96/2626 Free Sénégal
  • 233/2626 Intelligence artificielle
  • 129/2626 Editorial
  • 11/2626 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous