L’externalisation est à la fois légale et légitime et n’est en rien contraire au cahier des charges de la compagnie. C’est en substance ce que dit le communiqué envoyé hier par la direction de Tigo.
La direction générale de la société Tigo a sorti un communiqué hier, en réaction à la déclaration de presse du Secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de Sentel du 21 mars 2015. Le communiqué aux allures de contre-déclaration a pour objectif d’apporter des précisions sur un certain nombre de points. A propos de la légitimité du processus, Tigo affirme : ‘’Ce processus est admis en droit des sociétés, et ses effets sur le personnel de l’entreprise sont prévus et gérés par les articles L 66 et L 67 du code du travail.’’
Quant à la légalité d’une telle initiative, Tigo conteste la version des syndicalistes selon laquelle c’est le cœur de métier qui est transféré. La société réplique : ‘’Le projet d’externalisation d’une partie de nos services techniques, notamment la gestion opérationnelle du réseau, est conduite en parfaite conformité avec notre législation. En effet, la gestion externe de notre réseau ne signifie aucunement la dépossession de notre cœur de métier’’.
Poursuivant son argumentaire, la compagnie soutient que l’appel à un équipementier de haut niveau ‘’laisse intacts les domaines techniques aussi important que la planification stratégique, les décisions d’investissement et la propriété des équipements qui constituent incontestablement les moyens de l’exécution de notre mission’’. Ainsi, c’est pour faire face aux défis technologiques que la décision a été prise, à en croire toujours Tigo dans son communiqué. D’ailleurs, à en juger par les termes de la note, les dirigeants de la société ne comptent pas faire marche arrière. ‘’L’appel à un équipementier reconnu et qualifié est une démarche incontournable pour la réussite de notre mission et ne revêt aucunement une violation du cahier des charges’’, répliquent-ils.
A propos de la manipulation des données personnelles des abonnés de Tigo crainte par les syndicalistes, la société assure que ‘’la gestion de cet aspect reste du domaine et sous la responsabilité exclusive de Sentel et non de Ericsson’’. Il s’y ajoute également que, d’après Tigo, la société Ericsson est une société de droit sénégalais qui reste soumise aux lois et règlements de ce pays.
En définitive, les dirigeants de la société de téléphonie mobile appellent à plus de responsabilité, et se disent ouverts à tout dialogue, particulièrement à l’égard ‘’des personnes concernées par l’externalisation’’.
Babacar Willane
(Source : Enquête, 26 mars 2015)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000