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Extension « .africa » : les réservations sont désormais ouvertes

mardi 4 avril 2017

Noms de domaine

Il est possible dés aujourd’hui de réserver son nom de domaine avec l’extension « .africa ». Le lancement de la nouvelle extension devrait doper la présence africaine sur la Toile. Tout ce qui reste à faire, c’est de développer du contenu et faire en sorte que les Africains soient connectés pour y accéder...

Comme nous l’avions annoncé, après moult tractations, le nom de domaine « .africa » sera ouvert au public à partir du 4 juillet 2017. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut se reposer sur ses lauriers en attendant la cette date. Les hébergeurs du continent et d’ailleurs ont d’ores et déjà commencé à partir d’aujourd’hui à prendre les commandes des Africains souhaitant utiliser le nouveau nom de domaine. Autrement dit, la course entre les détenteurs de marques de commerce qui veulent de nouvelles adresses de sites internet se terminant par « .africa » afin d’empêcher l’utilisation non autorisée de leur nom est déjà lancée. Vous pouvez dès aujourd’hui vérifier la disponibilité des domaines « .africa » sur des moteurs de recherches dédiés, comme celui qu’a mis en ligne l’hébergeur français SafeBrands (ici) .

Pour avoir le « .africa », il faudra payer un montant entre 15 et 20 euros, dépendamment du pays d’origine et de la durée. Ainsi, le ticket d’entrée au nouveau nom de domaine sera nettement moins cher que l’enregistrement d’un site sur un domaine national, comme le .sn pour le Sénégal, .ci pour la Côte d’Ivoir ou encore .ma pour le Maroc. Ceux-là coutent de 100 jusqu’à 250 dollars l’année dans certains pays Afrique. Les revenus du lancement de ce domaine internet reviendront à la Commission de l’Union africaine. « Avec .africa, je dirais que l’Afrique a enfin son identité numérique », a déclaré la présidente sortante de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, lors d’une conférence de presse organisé le mois dernier pour l’occasion.

En quoi le « .africa » est stratégique pour le continent ?

Ainsi, il est clair que la généralisation du nouveau nom de domaine rétrécira considérablement le frais d’inscription de nouveaux site web africains sur la Toile. Aujourd’hui, plus de la moitié des 2 millions de sites internet africains proviennent d’Afrique du Sud, l’économie numéro un du continent et dont les entreprises ont majoritairement fait le cap sur le digital. Ainsi, il sera plus facile aux entreprises comme aux citoyens de développer leurs propres sites web boostant aussi bien le contenu africain sur Internet et sa valeur. Le continent pourra ainsi de bénéficier d’une vitrine beaucoup plus large sur la Toile qui aura, si la question du contenu est bien ficelée, ses répercussions sur les IDE, le tourisme, etc....

Le véritable défi : le contenu

N’empêche, l’Internet africain devrait être d’abord disponible pour les africains. Aujourd’hui, selon les chiffres de la Banque Mondiale, seule 22% de la population d’Afrique subsaharienne a accès à internet, soit un des taux les plus faibles au monde. La moyenne mondiale se trouve à 44%. L’Union africaine, à travers sa Commission, dispose d’un programme de développement qui vise à augmenter ce taux de 10% d’ici l’année prochaine. Malgré les lourds travaux d’infrastructures télécom qui sont en cours dans de nombreux pays africains, l’objectif ne devrait pas être atteint aussi tôt. Mais le véritable problème, c’est qu’en même temps, dans les pays les mieux connectés sur le continent, les sites les plus utilisés sont rarement africains. Au Sénégal par exemple, les trois sites les plus visités dans le pays sont américains. En Côte d’Ivoire, cinq sites internationaux occupent les premières places... Les problématiques de ce retard différent d’un pays à un autre, mais les experts sont d’accord sur le manque d’attractivité du contenu africains qui se limitent à l’actualité et le divertissement sans proposer des services qui peuvent séduire davantage d’internautes. Il va ainsi sans dire qu’avec le nouveau nom de domaine, qui va drastiquement réduire le ticket d’entrée des particuliers à la Toile, beaucoup plus d’Africains auront la possibilité de proposer leurs propre contenus...

Rappelons que le lancement du nouveau nom de domaine est intervenu après un véritable marathon judiciaire qui a opposé DotConnectAfrica, une structure basée à l’île Maurice qui avait les yeux rivés sur le nom de domaine continental à l’organisation sud-africaine, ZA Central Registry. La Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet, plus connu sous l’abréviation ICANN, avait donné le feu vert aux sud-africains avant de se voir poursuivi pour fraude et pratiques commerciales déloyales par le concurrent mauricien. Ce dernier avait d’ailleurs obtenu pendant quatre longues années le blocage de la commercialisation du nom de domaine, jusqu’à ce que la Cour supérieure de Californie, qui était chargée du dossier, ait autorisé le régulateur mondial d’Internet à déléguer le « .africa » à la structure sud-africaine.

Mehdi Lahdidi

(Source : La Tribune Afrique, 4 avril 2017)

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