C’est un week-end pour le moins inhabituel que s’apprêtent à vivre les 50 employés du troisième opérateur de téléphonie. Ils ont été officiellement notifiés de leur licenciement aujourd’hui, peu avant l’heure de débauche. La reprise, lundi prochain, promet d’être tendue puisque ces travailleurs, qui se considèrent comme victimes de la direction générale, menacent d’assiéger les locaux. Ils dénoncent une décision illégale et scandaleuse.
A la place d’un week-end bien reposant, sous un ciel pluvieux, la cinquantaine d’employés d’Expresso Sénégal va certainement égrener des heures lourdes et interminables. Et pour cause, c’est aujourd’hui que les licenciements décidés par la direction générale ont été officiellement remis aux concernés. D’après nos informations, cela s’est passé aux alentours de 13 heures, peu avant la descente. Ils sont accusés de faute lourde, après s’être introduits dans le bureau du Directeur général, suite à un point de presse évoquant la situation sur place. Seulement, se défend le responsable que nous avons joint, “le patron de l’opérateur nous a toujours dit que son bureau nous était ouvert et que dans tous les cas, il n’a jamais été fermé comme en atteste la vidéosurveillance”.
La tutelle offre ses bons offices
Les négociations initiées par le Ministère de l’économie numérique, à travers son Secrétaire général, n’ont visiblement rien donné. “La direction générale s’était engagée, au sortir de cette rencontre, à revenir sur ces mesures, avant de changer complètement d’avis“, fulmine un haut cadre contacté par nos soins. « Si le président ne règle pas le problème, vous aurez des révélations d’ici lundi. Expresso ne respecte pas les institutions du Sénégal. Il ne respecte pas les cahiers des charges de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes », dénonce l’intéressé, non sans révéler que la direction semble avoir un agenda caché, voulant, au départ, réduire le personnel en invoquant une “situation économique difficile” pour l’entreprise.
Un retournement “inattendu” des évènements
C’est certainement après s’être rendu compte qu’une telle mesure allait être couteuse qu’elle a changé d’avis, optant pour la solution la plus simple, explique encore notre source. Notre interlocuteur confie son étonnement total concernant la direction générale qui avait pourtant initié un Team- Building à Somone, sur la petite côte sénégalaise, il y a un mois. A cette occasion, le directeur général avait fait comprendre que l’opérateur de téléphonie se portait comme un charme, avant de revoir ses mots, détaille notre interlocuteur.
Une bonne partie des cadres “écartés”
A en croire plusieurs personnes contactées au sein de l’entreprise de télécommunications, plusieurs hauts responsables ont été remplacés au profit de collègues soudanais. Le Syndicat national des travailleurs des postes et télécommunication annonce qu’il va assiéger le bureau du Directeur général lundi prochain. Saisis, les responsables de la Communication promettent de nous revenir.
(Source : Le Techobservateur, 19 août 2022)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000