Expresso : *222#, une consultation de crédit compliquée
lundi 8 juin 2009
expresso_7010*222#, est le code que le client du troisième opérateur de téléphonie mobile Expresso doit composer pour consulter son crédit. Mais il se trouve que cette méthode semble compliquée. I’ abonné est obligé d’attendre un message de confirmation avant de pouvoir accéder à son compte. Non seulement la procédure est un peu longue mais le plus gênant dans tout cela c’est que la boite de réception des messages se remplit vite au fur et à mesure que le client consulte son crédit.
Avant tout je tiens à préciser que cet article n’est qu’une vision d’un client qui a un regard assez particulier du fonctionnement des sociétés de télécommunications et des médias. L’objectif de cette vision n’est pas de pointer du doigt qui que ce soit mais plutôt de participer au développement du secteur de la communication au service de la clientèle.
Cher client d’Expresso, Composez le *222# et faites le constat. Même si le temps n’est que de quelques petites secondes (temps de l’appel et du message) c’est assez long pour un client qui veut coute que coute consulter le montant de son crédit. Ce qui revient à dire que la consultation de crédit chez Expresso reste encore à désirer vis-à-vis des autres opérateurs de téléphonie qui se contentent uniquement de vous montrer directement le montant de votre crédit. L’autre problème avec *222#, est le message reçu avant la consultation du crédit. Imaginez-vous le nombre de message que le client pourrait recevoir à chaque consultation. Dans la journée si le client consulte son crédit 20 fois il recevra 20 messages supplémentaires. Faites le calcul ! Pour une semaine seulement, Expresso vous balancera une centaine de messages suffisant pour ne plus recevoir de message dans votre boite de réception. Je pense que la commande *222# est compliquée. Ce processus n’est pas du tout fiable. Je conseil à l’opérateur de revoir sa copie en mettant au service des clients un système plus rapide et plus fiable. On peut avoir des codes plus faciles pour le client qui ne recherche que la facilité parce qu’avant tout c’est la principale cible dans le travail. Il y a tellement de codes plus fluides. Pourquoi pas un #333# ou #222# avec un message de consultation direct.
A quand la recharge de crédit par transfert ?
C’est la question que je pose à l’opérateur. A l’heure actuelle des choses je ne vois pas pourquoi Expresso ne le ferait pas. Il est le dernier né des opérateurs et pour s’imposer dans le marché de la concurrence il est obligé de baisser ses tarifs de communication. Même si l’opérateur a fait un progrès en mettant sur le marché des cartes de crédit de 500F CFA dénommé » thiat » qui veut dire « cadet » en wolof, il faut reconnaitre que c’est encore insuffisant vis-à-vis de Orange et Tigo qui ont mis sur le marché des systèmes de transfert de crédit à partir de 100F CFA seulement. Avec la crise économique qui touche tout le monde, acheter du crédit à 500F CFA 1000 CFA ou plus n’est pas a la portée de tous. Je pense qu’Expresso mettra un systeme de transfert moins cher ou il nous proposera un autre systeme qui sera à la portée de la clientèle.
Le SMS, un moyen de communication sûre et incontournable
Les trois opérateurs qui existent au Sénégal savent très bien, que le SMS joue un rôle important dans la communication et plus de 50% de la clientèle préfère envoyer un sms que d’émettre un appel même si la facturation est à la seconde pour les deux derniers opérateurs. Personnellement j’ai cru que la filiale soudanaise nous servirait des systèmes gratuits ou à cout moins cher, mais la c’est tout a fait le contraire. Expresso taxe 25 FCFA pour ses SMS au niveau national.
Les opérateurs font la guerre comme pas possible. Un abonné d’Expresso n’ose pas appeler un abonné d’Orange ou Tigo ni de lui envoyé un sms. Ce qui est compréhensible. Aujourd’hui la communication a atteint un certain degré au Sénégal ou les opérateurs doivent au moins mettre au service de la clientèle l’envoi de message gratuit 24/24.
J’espère que le message sera entendu car nous voulons tous continuer à rêver.
Basile Niane
ocean.medias@hotmail.fr
(Source : Les TIC au service de tous, 8 juin 2009)