Exposition « Dialogue virtuel » - Expat-Dakar.com ouvre la première galerie d’art 2.0
vendredi 23 février 2018
La plateforme de petites annonces Expat-Dakar.com vient d’ouvrir la première galerie d’art en ligne dédiée aux artistes sénégalais. Le but, référencer le travail des créateurs et rendre l’art accessible au plus grand nombre.
Le pari est double. Au travers de la galerie d’art en ligne, dédiée aux créateurs sénégalais, la plateforme digitale de petites annonces Expat-Dakar.com veut mettre en avant les artistes et leurs œuvres mais également rendre l’art accessible à tout le monde. « Le concept consiste à créer une galerie virtuelle dans la plateforme Expat-Dakar.com après le constat du peu de visibilité des artistes sénégalais sur le web », a expliqué Mapenda Diop, directeur général de la structure Ringier Sénégal qui exploite le site Expat-Dakar.com. L’objectif est de faire de la toile un vecteur de promotion des créateurs. A côté de l’espace virtuelle, Expat-Dakar a aménagé une galerie physique à son siège à Sacré-Cœur III, sur la Vdn.
L’exposition « Dialogue virtuel », produite en partenariat avec Idrissa Diallo, commissaire d’exposition, se déroule du 22 février au 22 avril. Les œuvres exposées mettent en lumière le travail de 10 artistes qui présentent chacun trois œuvres, dans un dialogue des couleurs au niveau de la peinture et de la photographie avec des démarches et des sujets variés. Parmi les plasticiens exposés figurent, entre autres, Awa Ndiaye, Séa Diallo, Ousmane Ndiaye Dago, Ibrahima Kébé, Mamadou Sadji, Daouda Ndiaye et Lamine Barro.
Pour M. Diop, l’intérêt de ce sous-site consacré aux arts visuels, c’est de donner plus de visibilité en termes de recherche et de référencement de certains artistes. « L’objectif de la plateforme est d’avoir un répertoire précis des créateurs qui seront dans le dispositif », a détaillé le directeur général de Ringier Sénégal. A l’heure de la digitalisation, des galeries virtuelles poussent un peu partout dans le monde. « L’intérêt est de toucher le grand public qui ne connaît pas l’art en s’appuyant sur le million de visiteurs par mois sur Expat-Dakar.com », a relevé Mapenda Diop.
Dans le même sens, le commissaire de l’exposition a remarqué que peu de plasticiens sénégalais sont référencés sur Internet ; ce qui occasionne un manque de visibilité.
Selon Idrissa Diallo, autant l’artiste a besoin de solitude pour créer, autant il a besoin de partager le résultat de son travail qui passe par une médiatisation. « Aujourd’hui, tout passe par le digital.
Un artiste qui n’est pas sur Internet est presque anonyme », a-t-il remarqué, annonçant qu’après cette exposition de lancement, d’autres suivront pendant et après la Biennale de Dakar (du 3 mai au 2 juin).
E. Massiga Faye
(Source : Le Soleil, 23 février 2018)