OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2019 > Septembre 2019 > Eva Sow Ebion, co-fondatrice de Kinaya Ventures : « Senstartup Act est un (…)

Eva Sow Ebion, co-fondatrice de Kinaya Ventures : « Senstartup Act est un texte de loi du gouvernement du Sénégal inspiré par les problématiques de l’écosystème numérique. »

mardi 3 septembre 2019

Portrait/Entretien

Investissement et financement, accès à la commande publique, etc. Voilà entre autres quelques mesures incitatives contenues dans la proposition de loi Senstartup Act, censée favoriser l’éclosion et le passage d’échelle des startups sénégalaises. Les acteurs de l’écosystème numérique et entrepreneurial espèrent que le texte sera adopté par l’Assemblée nationale d’ici la fin de cette année 2019, et promulguée par le chef de l’Etat. Cheville ouvrière de cette proposition de loi, Eva Sow Ebion, co-fondatrice de Kinaya Ventures, une plateforme d’open innovation, qui connecte les startups, les investisseurs et les grands groupes nous en dit un peu plus. Entretien.

Pouvez-vous nous faire la genèse de la proposition de loi SenStartup Act, sensée, par des textes règlementaires, accompagner le développement des startups sénégalaises ?

Déjà, dans l’année que nous venons de passer, exactement en juillet dernier, nous avons rassemblé l’ensemble des acteurs de l’écosystème pour sortir des prépositions de loi, qui ont été présentes au gouvernement. Ce que je voudrai mentionner ici, c’est que nous avons la chance d’avoir un allié de taille en la personne de Papa Amadou Sarr de la Délégation à l’entreprenariat rapide (DER). Il a enclenché le processus en interne et nous a poussé de regrouper d’autres acteurs. Il y a bien entendu le soutien de la Banque mondiale à travers un appui budgétaire à l’Etat du Sénégal. Nous avons également eu des contacts avec l’ensemble de la Direction générale des impôts et domaines (DGID), des Douanes, les autorités du ministère des Finances, l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), et éprouvé les différentes propositions pour voir ce qu’il est possible de faire ou pas. Il s’est donc agi d’une démarche de co-création avec les membres de l’écosystème, mais aussi avec les membres du gouvernement pour permettre, je l’espère, la mise en place d’un texte qui permettra aux startups de créer un label qui les fasse accéder à un certain nombre de mesures incitatives afin de mieux se structurer, se développer, mais encore plus passer des échelles de croissance.

Aujourd’hui, nous avons parachevé les consultations inter structures étatiques. Nous venons également de clôturer l’écriture du texte qui a pris un an et six mois.

« Nous espérons qu’il sera porté par le ministre des Finances, et avons l’espoir de voir le texte présenté à l’Assemblée, d’ici la fin de cette année 2019. »

D’où vient cette initiative d’avoir un Startup Act au Sénégal, des autorités publiques ou du privé ?

Cette initiative vient du privé. C’est une approche bottom up (qui vient du bas, Ndlr). Elle vient des bénéficiaires, des acteurs qui eux mêmes se sont regroupés. Donc, il y a une notion très forte d’engagement où nous n’avons pas attendu le président de la République. En effet, avec la mise en place de la DER, le chef de l’Etat a lancé un signal fort à l‘endroit de l’écosystème numérique. Je me souviens encore du premier Forum du Numérique (15 mars 2018, Ndlr) qui s’était tenu à Dakar et les promesses que le président avaient faites en ce moment-là, où il parlait de financement avec la DER, de renforcement de capacités et d’un cadre réglementaire adapté aux besoins des entrepreneurs. Cela a motivé le travail de l’écosystème, qui a répondu à cet appel en venant avec des propositions. Mais aujourd’hui, il s’agit d’un texte du gouvernement du Sénégal inspiré par les problématiques des acteurs.

Justement, l’accès au financement pour les startups constitue un gros obstacle. Qu’apportera ce texte comme solution à ce problème précis ?

Il y a plusieurs mesures incitatives. J’en cite deux : Nous avons abordé la question des taxes. C’est dire que les entreprises en payant moins de taxes ou en étant exonérées de certaines devraient investir cet argent dans les activités des startups.

La seconde concerne une mesure incitative pour que les investisseurs étrangers, les investisseurs particuliers ou Business Angels se sentent plus à l’aise. Le fait de savoir que l’argent qu’ils mettent pour créer une startup peut être exemptée d’impôt, les pousse à l’investir.

Nous avons d’autres méthodes de facilitation dans la création de l’investissement. Par exemple, en ayant des mesures incitatives par rapport à l’accès à la commande publique, on règle ainsi indirectement le problème du financement. Ce sont donc plusieurs mesures que nous avons proposées dans le texte de lois.

En Afrique, il y a la Tunisie qui dispose d’un Startup Act. Vous vous êtes inspirés de cela en dehors de l’adresse du chef de l’Etat, bien sûr ?

Je disais souvent que j’avais la chance d’être membre du i4policy, un mouvement de hubs et d’innovateurs qui se sont mis ensemble afin d’adresser la question des politiques à mettre en œuvre pour l’écosystème numérique africain. Avec un tel atout, cette réflexion était plus facile à mener, et je me suis appuyée sur cette méthodologie pour inviter les acteurs à lancer ce travail et avoir l’appui des autorités publiques.

Aujourd’hui, nous (i4Policy, Ndlr) avons entamé ce processus dans onze pays. Le premier a été le Rwanda où il s’agissait de mettre en place une stratégie de développement des PME, ensuite le Nigeria où il fallait définir la vision de l’innovation et ensuite le Sénégal, qui a vraiment été le point de départ pour la région Uemoa. Ensuite le Mali, Bénin, Togo, Niger et Burkina.

Notre but et notre vision, c’est de réunir tous les innovateurs dans ces pays pour mener la réflexion sur le cadre réglementaire général. Je pense tout de suite à la Bceao. Nous savons qu’il y a énormément de blocages pour les startups Fintech par rapport à la Bceao. Donc, comment adresser ensemble, pour tous ces pays de la zone Uemoa, des problématiques qui nous sont communes et qui nous sont propres.

Entretien réalisé par Amadou Ba

(Source : Innovafrica, 3 septembre 2019)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2065/2251 Régulation des télécoms
  • 173/2251 Télécentres/Cybercentres
  • 1594/2251 Economie numérique
  • 825/2251 Politique nationale
  • 2251/2251 Fintech
  • 252/2251 Noms de domaine
  • 814/2251 Produits et services
  • 692/2251 Faits divers/Contentieux
  • 380/2251 Nouveau site web
  • 2167/2251 Infrastructures
  • 820/2251 TIC pour l’éducation
  • 90/2251 Recherche
  • 121/2251 Projet
  • 1379/2251 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 872/2251 Sonatel/Orange
  • 774/2251 Licences de télécommunications
  • 133/2251 Sudatel/Expresso
  • 470/2251 Régulation des médias
  • 600/2251 Applications
  • 496/2251 Mouvements sociaux
  • 795/2251 Données personnelles
  • 60/2251 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2251 Mouvement consumériste
  • 181/2251 Médias
  • 322/2251 Appels internationaux entrants
  • 694/2251 Formation
  • 51/2251 Logiciel libre
  • 848/2251 Politiques africaines
  • 420/2251 Fiscalité
  • 83/2251 Art et culture
  • 284/2251 Genre
  • 760/2251 Point de vue
  • 479/2251 Commerce électronique
  • 710/2251 Manifestation
  • 156/2251 Presse en ligne
  • 62/2251 Piratage
  • 103/2251 Téléservices
  • 420/2251 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2251 Environnement/Santé
  • 167/2251 Législation/Réglementation
  • 167/2251 Gouvernance
  • 834/2251 Portrait/Entretien
  • 75/2251 Radio
  • 337/2251 TIC pour la santé
  • 134/2251 Propriété intellectuelle
  • 29/2251 Langues/Localisation
  • 505/2251 Médias/Réseaux sociaux
  • 920/2251 Téléphonie
  • 95/2251 Désengagement de l’Etat
  • 488/2251 Internet
  • 57/2251 Collectivités locales
  • 189/2251 Dédouanement électronique
  • 498/2251 Usages et comportements
  • 519/2251 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 277/2251 Audiovisuel
  • 1360/2251 Transformation digitale
  • 191/2251 Affaire Global Voice
  • 75/2251 Géomatique/Géolocalisation
  • 148/2251 Service universel
  • 330/2251 Sentel/Tigo
  • 88/2251 Vie politique
  • 733/2251 Distinction/Nomination
  • 17/2251 Handicapés
  • 339/2251 Enseignement à distance
  • 319/2251 Contenus numériques
  • 292/2251 Gestion de l’ARTP
  • 90/2251 Radios communautaires
  • 803/2251 Qualité de service
  • 212/2251 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2251 SMSI
  • 224/2251 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1286/2251 Innovation/Entreprenariat
  • 654/2251 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2251 Internet des objets
  • 85/2251 Free Sénégal
  • 163/2251 Intelligence artificielle
  • 98/2251 Editorial
  • 9/2251 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous