Études sur les infrastructures et leurs impacts en Afrique : Les Sénégalais payent encore cher les services de téléphonie, qui peuvent baisser de 75 %
samedi 24 juillet 2010
Les usagers sénégalais payent encore cher les services de téléphonie par rapport à nombre de pays d’Afrique, selon une étude de la Banque mondiale présenté ce vendredi à Dakar. « Les prix intérieurs restent élevés bien que les internationaux soient modérés », note l’enquête basée sur des données de 2006/2007 et basée sur 28 pays du continent.
D’après l’analyse, en 2007, le « panier tarifs mobiles mensuels » était de 15,5 dollars (environ 7600 francs Cfa),contre environ 9,9 dollars dans les autres pays en développement d’Afrique. De même, le « panier tarifs terrestres mensuels » se montait à 21,6 dollars (environ 11000 FCfa).
En outre, malgré une croissance et une modernisation accrue des infrastructures en matière de technologie de l’information et de la communication (Tics) et un accès à Internet qui a connu une « véritable révolution », en moins de dix ans, seuls 0,4 % des Sénégalais y ont droit. Là également, des coûts de connexion relativement élevés y sont pour quelque chose.
A en croire l’étude de la Banque mondial sur les infrastructures africains (Transport, Energie, Tics...), « l’expérience d’autres pays montre que les prix des Tics peuvent chuter jusqu’à 75% ».
(Source : Sen24heures, 24 juillet 2010)