Ethiopie : Ethio Telecom affiche des revenus de 757 millions $ au premier semestre 2023/24, en hausse de 26 %
mercredi 24 janvier 2024
Ethio Telecom poursuit sa stratégie de développement « Lead » visant à diversifier les activités et à fournir de nouvelles solutions au-delà de la connectivité. Au cours du premier semestre 2022/2023, l’opérateur historique a vu ses revenus augmenter de 20 % pour atteindre 33,8 milliards de birrs.
L’opérateur historique éthiopien Ethio Telecom a déclaré, le mardi 23 novembre, avoir généré des revenus de 42,86 milliards de birrs (757 millions USD) au cours du premier semestre de l’année financière 2023/2024 clos le 31 décembre 2023. Ce chiffre représente une hausse de 26 % par rapport au premier semestre de l’année financière précédente où la société avait généré 33,8 milliards de birrs.
La société publique attribue ces performances aux efforts qu’elle a consentis pour diversifier et augmenter les revenus, optimiser ses coûts et utiliser ses ressources de façon efficace. Au cours du semestre, son bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) a atteint 19,77 milliards de birrs. La société a également généré un bénéfice net de 11 milliards de birrs, soit une croissance de 14 %.
Au cours du semestre, le nombre total d’abonnés a atteint 74,6 millions. Plus spécifiquement, le nombre d’abonnés à la téléphonie mobile a atteint 71,7 millions ; le nombre d’abonnés au haut débit fixe 688 300 ; le nombre d’abonnés à la téléphonie fixe 834 000 et le nombre d’utilisateurs de données et d’Internet 36,4 millions. Telebirr, le service mobile money de l’opérateur historique compte désormais 41 millions d’utilisateurs.
Ces résultats d’Ethio Telecom interviennent malgré un contexte opérationnel difficile marqué notamment par des problèmes de sécurité dans différentes régions du pays. La société a également dû faire face à des coupures d’électricité, le manque de devises étrangères, le vandalisme des câbles de fibre et de cuivre… C’est d’ailleurs ces problèmes qui ont découragé certains investisseurs privés intéressés par l’acquisition d’une participation minoritaire dans la société publique dans le cadre de la libéralisation du secteur.
Isaac K. Kassouwi
(Source : Agence Ecofin, 24 janvier 2024))