OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Octobre 2018 > Etat des lieux de l’e- commerce en Afrique de l’Ouest

Etat des lieux de l’e- commerce en Afrique de l’Ouest

jeudi 18 octobre 2018

Commerce électronique

Les opérateurs de téléphonie mobile doivent se partager les infrastructures pour couvrir tout le pays afin de réduire les coûts et améliorer ainsi le taux de pénétration de l’internet.

Telle est l’une des recommandations de la Conférence de la Cnuced (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement) après l’évaluation de l’état de préparation au commerce électronique des économies des pays de l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine).

Les 9 et 10 octobre dernier à Ouagadougou (Burkina Faso), l’atelier régional organisé à cet effet a porté sur les résultats de cette évaluation au Sénégal, au Burkina Faso et au Togo.

“Ces études ont identifié des actions à mettre en œuvre au niveau national pour un développement harmonieux de l’économie numérique. Nous n’avons pas le droit de manquer le rendez-vous de la révolution technologique en cours”, confie Harouna Kaboré, ministre du Commerce, Burkina Faso

« L’évaluation a montré qu’il n’existe pas dans ces trois pays un système d’adressage correct. Ce qui explique que »les plateformes de e-commerce aujourd’hui dans ces pays aient sauté l’étape de l’adressage officiel pour passer au GPS", soutient Marian Pletosu, chef de programme de la division logistique et de la technologie de la Cnuced.

Pour Ibrahim Nour Eddine Diagne, l’administrateur général de Gainde 2000, une plateforme sénégalaise d’e-commerce, le développement du commerce électronique dans cette sous-région se heurte aussi aux obstacles liés aux caractéristiques même du marché.

« Il y a un vrai enjeu sur les données ; et les transactions de nos petits pays pris isolement ne peuvent pas représenter quelque chose d’important », dit-il.

En effet, les participants à l’atelier de Ouagadougou constatent que le e-commerce est encore embryonnaire dans la région et se pratique à l’intérieur des pays. Par exemple, Jumia Côte d’Ivoire ne vend ses produits qu’à l’intérieur de la Côte d’Ivoire. Il faut, selon les experts, développer des plateformes à vocation régionale pour un marché un peu plus large

« Nous devons nous mettre ensemble sur les questions de transaction, de tout ce qui touche au paiement et à la logistique pour faire du commerce électronique africain une opportunité pour les entreprises et les citoyens du continent », plaide dès lors Ibrahim Nour Eddine Diagne.

Formulation de politiques

L’évaluation de la Cnuced a porté sur sept domaines clés de la mise en place du e-commerce. Notamment les stratégies du commerce électronique, l’infrastructure et les services des TIC, la logistique et la facilitation du commerce, l’accès au financement des entreprises, les solutions de paiement, le cadre juridique et règlementaire, et le développement des compétences électroniques.

« Ces évaluations constituent un apport important aux processus de formulation de politiques pertinentes au commerce électronique », précise Isabelle Durant, la secrétaire générale adjointe de la Cnuced.

« A travers ces évaluations nous constatons que les chantiers de réforme sont amples et qu’ils demandent des réformes ambitieuses et concertées de la part des gouvernements », ajoute-t-elle.

Cette évaluation est bien accueillie par les autorités nationales et sous-régionales. A l’instar d’Harouna Kaboré, le ministre du Commerce du Burkina Faso, qui affirme que « ces études ont eu pour but d’identifier des actions à mettre en œuvre au niveau national pour un développement harmonieux de l’économie numérique »

« Nous n’avons pas le droit de manquer le rendez-vous de la révolution technologique en cours », martèle ce dernier.

Pour Jonas Gbian, commissaire par intérim du département du marché régional à la commission de l’Uemoa, « le rôle de la commission dans l’explosion du commerce électronique est de promouvoir une approche coordonnée, concertée et harmonisée pour le développement du commerce électronique dans l’Union à travers notamment l’adoption des textes communautaires ».

Financer les start-up

Mais, au-delà de l’adoption des textes et de cette nécessaire harmonisation, Ibrahim Nour Eddine Diagne de Gainde 2000 tient à rappeler que les Etats sont les premiers acheteurs dans les pays de la sous-région.

« S’ils décident que la commande publique se fera par voie de commerce électronique, toutes les entreprises vont être obligées de s’y mettre », dit-il.

De la même manière, l’intéressé estime que si les grosses entreprises, concessionnaires de l’électricité et de l’eau potable, ainsi que les services des impôts se mettent dans le commerce électronique, l’économie sera automatiquement transformée digitalement.

Bref, « si l’Etat décide d’être numérique tous les acteurs le seront forcément et l’écosystème va se construire naturellement », conclut-il.

Les participants ont par ailleurs regretté le fait qu’il n’existe pas toujours de fonds mis en place par des Etats pour financer les start-up.

Enfin, le rapport de la Cnuced souligne que « il y a un besoin de mise à niveau entre ce que les écoles de formation proposent et ce que le marché du numérique demande aujourd’hui ».

L’organisation onusienne entend poursuivre cette évaluation en abordant prochainement les cas du Mali et du Bénin.

(Source : SCIDEV, 18 octobre 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2059/2221 Régulation des télécoms
  • 174/2221 Télécentres/Cybercentres
  • 1548/2221 Economie numérique
  • 804/2221 Politique nationale
  • 2221/2221 Fintech
  • 255/2221 Noms de domaine
  • 818/2221 Produits et services
  • 702/2221 Faits divers/Contentieux
  • 362/2221 Nouveau site web
  • 2159/2221 Infrastructures
  • 814/2221 TIC pour l’éducation
  • 90/2221 Recherche
  • 121/2221 Projet
  • 1401/2221 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 865/2221 Sonatel/Orange
  • 783/2221 Licences de télécommunications
  • 134/2221 Sudatel/Expresso
  • 466/2221 Régulation des médias
  • 604/2221 Applications
  • 496/2221 Mouvements sociaux
  • 765/2221 Données personnelles
  • 61/2221 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2221 Mouvement consumériste
  • 180/2221 Médias
  • 322/2221 Appels internationaux entrants
  • 693/2221 Formation
  • 48/2221 Logiciel libre
  • 853/2221 Politiques africaines
  • 408/2221 Fiscalité
  • 83/2221 Art et culture
  • 284/2221 Genre
  • 705/2221 Point de vue
  • 485/2221 Commerce électronique
  • 698/2221 Manifestation
  • 157/2221 Presse en ligne
  • 62/2221 Piratage
  • 103/2221 Téléservices
  • 437/2221 Biométrie/Identité numérique
  • 151/2221 Environnement/Santé
  • 160/2221 Législation/Réglementation
  • 167/2221 Gouvernance
  • 842/2221 Portrait/Entretien
  • 72/2221 Radio
  • 341/2221 TIC pour la santé
  • 135/2221 Propriété intellectuelle
  • 29/2221 Langues/Localisation
  • 502/2221 Médias/Réseaux sociaux
  • 922/2221 Téléphonie
  • 95/2221 Désengagement de l’Etat
  • 486/2221 Internet
  • 57/2221 Collectivités locales
  • 188/2221 Dédouanement électronique
  • 515/2221 Usages et comportements
  • 512/2221 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 276/2221 Audiovisuel
  • 1360/2221 Transformation digitale
  • 193/2221 Affaire Global Voice
  • 75/2221 Géomatique/Géolocalisation
  • 150/2221 Service universel
  • 331/2221 Sentel/Tigo
  • 87/2221 Vie politique
  • 729/2221 Distinction/Nomination
  • 17/2221 Handicapés
  • 339/2221 Enseignement à distance
  • 321/2221 Contenus numériques
  • 295/2221 Gestion de l’ARTP
  • 89/2221 Radios communautaires
  • 814/2221 Qualité de service
  • 212/2221 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2221 SMSI
  • 224/2221 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1279/2221 Innovation/Entreprenariat
  • 670/2221 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2221 Internet des objets
  • 85/2221 Free Sénégal
  • 273/2221 Intelligence artificielle
  • 97/2221 Editorial
  • 9/2221 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous