Établissement de la carte d’identité électronique : Siemens se positionne en « partenaire transparent et neutre »
jeudi 7 avril 2005
Siemens Belgique est intéressé par les marchés de la mise en place de la Carte d’identité électronique ou numérisée et de la construction du nouvel aéroport de Diass, a fait savoir, ce mardi, le vice-président Afrique de l’Ouest et centrale du groupe, Sylvain Pillons, au cours d’une rencontre avec la presse à Dakar.
Selon M. Pillons, sa société se positionne en tant que “ partenaire transparent et neutre ” du processus de mise en place de cette carte ainsi que ses implications électorales. M. Pillons a, d’ailleurs, annoncé que son groupe, filiale de Siemens international, qui est désormais responsable de toutes les activités dans la région, a décidé d’installer un “ quartier général ” à Dakar pour déployer sa nouvelle stratégie pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale.
Aux dires du représentant de Siemens Belgique, la stratégie africaine de la société a “ toujours misé sur la croissance et le développement ”, ajoutant proposer dans ce sens un “ partenariat solide en essayant d’offrir à tous une réelle valeur ajoutée -tant pour le client que pour nous-mêmes, pour les marchés locaux, les pouvoirs publics et les sociétés où nous opérons ”.
La nouvelle stratégie du groupe repose sur cinq piliers, a notamment indiqué Sylvain Pillons. Il s’agit, entre autres, pour Siemens d’apporter son “ expertise dans l’étude, la préparation et l’implémentation de grands projets d’infrastructure, promouvoir l’emploi, soutenir au mieux le développement à court, moyen et long termes en partenaire loyal et transparent ”.
L’entreprise se prévaut de ses “ succès ” via Siemens Communications Belgique en Afrique - précisant “ qu’un réseau mobile sur trois porte sa marque et que de nombreux opérateurs fixes développent de grands projets avec Siemens ”. Elle entend pour une nouvelle offensive s’attaquer à cinq défis dans des domaines non encore explorés ou dans une moindre mesure.
Ces aspects que Siemens considère comme aussi des enjeux pour le développement de l’Afrique concernent notamment l’eau, l’énergie, la santé (pour des infrastructures et des équipements adéquats) et le transport.
D’après ses études, l’entreprise compte engranger la bagatelle de 75 millions d’Euros (environ 49 milliards FCA) voire plus.
M.L.BADJI
(Source : Le Soleil, 7 avril 2005)